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Le Dieu des miséricordes dans l'Ancien Testament

Publié le 17 avril 2010 par Hermas

Quand l’homme prend conscience qu’il est malheureux ou pécheur, le visage de la Miséricorde Infinie se révèle à lui, de manière plus ou moins nette.

I . Au secours du misérable

 Les cris du Psalmiste ne cessent de retentir : « Pitié pour moi, Seigneur, écoute ma prière » (Psaume 4, 2) » ; « Pitié pour moi, Yahvé, je suis sans force, guéris-moi, mes os sont bouleversés » (Psaume 6, 3) ; « Pitié pour moi, Yahvé, vous mon malheur, tu me fais remonter des portes de la mort » (Psaume 9,14) ; « Tourne-toi vers moi, pitié pour moi, solitaire et malheureux que je suis » (Psaume 25, 16).

Les paroles du Psalmiste proclament aussi des actions de grâces : « Rendez grâces à Yahvé, car il est bon, car éternel est son amour (hésed) » (Psaume 107,1). C’est cette miséricorde qu’il ne cesse de montrer à l’égard de ceux qui crient vers lui dans leur détresse, les navigateurs en péril, par exemple (« descendu en mer sur des navires, ils faisaient négoce parmi les grandes eaux : ceux-là ont vue les œuvres de Yahvé, ses merveilles parmi les abîmes », Psaume 107, 23). A l’égard aussi des « fils d’Adam », quels qu’ils soient. Il se présente en effet comme défenseur du pauvre, de la veuve et de l’orphelin : ce sont ses privilégiés.

Cette conviction inébranlable des hommes pieux, tire certainement son origine de l’expérience que fit Israël lors de l’Exode. Bien que le terme de miséricorde ne se trouve pas dans les récits de cet événement, la libération d’Egypte est décrite comme un acte de la miséricorde divine. Les premiers textes concernant l’appel de Moïse, le suggèrent fortement : « J’ai vu, j’ai vu la misère de mon peuple qui réside en Egypte ; j’ai prêté l’oreille à la clameur que lui arrachent ses surveillants. Certes. Je suis résolu à le délivrer de la main de Egyptiens, je connais ses angoisses » (Exode 3,7-8a). Et encore : « Va, réunis les anciens d’Israël et dis-leur ‘Yahvé, le Dieu de vos pères, s’est manifesté à moi… et m’a dit ‘Je vous ai visités et je me suis rendu compte du traitement que vous infligent les Egyptiens. Aussi, j’ai résolu de vous faire monter d’Egypte où l’on vous afflige, vers le Pays de Cananéens’… » (Exode, 3, 16-17a). Puis Dieu expliquera ensuite sa décision par sa fidélité à l’Alliance : « Lorsque j’ai entendu les gémissements des enfants d’Israël asservis par les Egyptiens, je me suis souvenu de mon Alliance » (Exode 5,5). Dans sa miséricorde, Dieu ne peut supporter la misère de son élu ; c’est comme si, en contractant une alliance avec lui, il avait de lui un être « de sa race » : « Car nous sommes aussi de sa race » (Actes 17, 28 et suivants) : un sentiment profond de tendresse l’unit à lui à jamais.

II. le salut du pécheur

Mais si cet élu se sépare de Lui par le péché, qu’en sera-t-il ? La miséricorde l’emportera encore, si, du moins, il ne s’endurcit pas ; car, bouleversée par le châtiment qu’entraîne le péché, elle veut sauver le pécheur. Ainsi, à l’occasion du péché, l’homme entre plus profondément encore dans le mystère de la tendresse divine.

a). La révélation capitale

C’est au Sinaï que Moïse entend Dieu révéler le fond de son Etre. Le peuple élu vient d’apostasier. Mais Dieu, après avoir affirmé qu’il était libre de faire gratuitement miséricorde à qui bon lui semble (« J’ai compassion de qui je veux, et j’ai pitié de qui bon me semble », Exode 35,19) déclare dans une proclamation solennelle que, sans porter atteinte à sa sainteté, la tendresse divine peut triompher du péché. « Yahvé est un Dieu de tendresse et de grâce, lent à la colère et abondant en miséricorde (hésed) et fidélité, gardant sa miséricorde (hèsed) jusqu’à la millième génération, supportant faute, transgression et péché, mais sans les innocenter, punissant la faute…jusqu’à la troisième et quatrième génération ! » (Exode 34, 6-7). Dieu ne passe pas l’éponge sur le péché : il laisse les conséquences déferler sur le pécheur jusqu’à la quatrième génération : et cela montre le sérieux du péché. Mais sa miséricorde, qui reste intacte jusqu’à la millième génération, le fait patienter infiniment. C’est là le rythme qui va marquer les relations de Dieu avec son peuple, jusqu’à la venue de son Fils.

b).Miséricorde et châtiment

Tout au long de l’Histoire Sainte, en effet, Dieu montre que, s’il doit châtier le peuple qui a péché, il est saisi de commisération, dès que celui-ci crie vers Lui du fond de sa misère. Le Livre des Juges est une succession de la colère qui s’enflamme contre l’infidèle, et de la miséricorde qui lui envoie un sauveur : « Lors donc que Yahvé leur suscitait des Juges, Yahvé était avec le Juge et il les sauvait de la main des ennemis tant que vivait le Juge, car Yahvé se laissait émouvoir quand ils gémissaient sous le poids de leurs oppresseurs (Juges, 2, 18). « Mais, le Juge mort, ils retombaient et faisaient encore pire que leurs pères… » (Juges 2 19a). « La colère de Yahvé s’enflamma alors contre Israël et dit : ‘Puisque ce peuple a transgressé l’alliance que j’avais faite à ses pères, et qu’il n’a pas écouté ma voix, désormais je ne chasserai plus aucun des nations que Josué a laissé subsister quand il est mort, afin de mettre par elles Israël à l’épreuve pour voir s’il suivra ou non les conseils de Yahvé comme les ont suivis leurs pères » (Juges 2, 20-22).

L’expérience prophétique va donner à cette histoire des accents étrangement humains. Le prophète Osée révèle que si Dieu a décidé de ne plus faire miséricorde à Israël (Osée 1,6 :  fille d’Osée prend le nom de « Non-Aimée », sur l’ordre de Dieu), et de le châtier, « mon cœur en moi se retourne, toutes mes entrailles frémissent : je ne donnerai pas cours à l’ardeur de ma colère, je ne détruirai pas Ephraïm car je suis Dieu et non pas homme : au milieu de toi je suis le Saint, et je n’aime pas à détruire » (Osée 11, 8c-9). Alors même que les prophètes annoncent les pires catastrophes, ils connaissent la tendresse du Cœur de Dieu : « Ephraïm est-il donc pour moi un fils si cher, un enfant tellement préféré, pour qu’après chacune de mes menaces, je doive toujours penser à lui, que pour lui déborde ma tendresse » (Jérémie 31,20) ; « Yahvé console son peuple dont il prend en pitié les affligés. Car Sion disait :’Yahvé m’a abandonnée, le Seigneur m’a oubliée’. Une femme oublie-t-elle l’enfant qu’elle nourrit, cesse-t-elle de chérir le fruit de ses entrailles. Même s’il s’en trouvait une pour l’oublier, moi, je ne t’oublierai jamais » (Isaïe 49 13b-15) ; « un court instant je t’avais délaissée, mais ému d’une immense pitié, je te rassemblerai » (Isaïe 54, 7).

c). Miséricorde et conversion

Si Dieu est ainsi bouleversé en lui-même devant la misère où entraîne le péché, c’est qu’il désire le « retournement » du pécheur vers lui, sa conversion. S’il emmène son peuple de nouveau au désert, c’est qu’il veut « lui parler au cœur » (Osée 2, 16). Après l’Exil à Babylone en 597, le peuple comprendra que Yahvé veut, par son retour  dans la terre, symboliser le retour vers Lui, vers la vie : « Mais après les avoir arrachés, à nouveau j’en aurai pitié, et je les ramènerai chacun en son héritage, chacun en son pays » (Jérémie 12,15). « Car je veux les rétablir et les prendre en pitié » (Isaïe 49,13). Car Dieu ne garde pas une rancune éternelle : « Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme criminel ses pensées. Qu’ils e convertisse à Yahvé qui aura pitié de lui, à notre Dieu qui est large en pardon » (Isaïe 55,7)

d). L’appel du pécheur

Israël garde donc au fond de son cœur la conviction d’une miséricorde qui n’a rien d’humain : « Il a frappé, il bandera nos plaies » (Osée 6,1). « Quel est le Dieu comme toi, qui enlève la faute, qui pardonne le forfait, qui n’exaspère pas pour toujours sa colère, mais qui prend plaisir à faire grâce ? Une fois de plus, aie pitié de nous, foule aux pieds nos fautes, jette au, fonde la mer tous nos péchés » (Michée 7, 18-19).Le Psaume 51° connu sous le nom de « Miserere fait retentir sans cesse son cri, qui devient le nôtre : « Pitié pour moi, Seigneur en ta bonté ! En ta grande tendresse, efface mon péché » (Psaume 51, 3).

III. miséricordieux envers toute chair

La miséricorde divine ne connaît d’autre limite que l’endurcissement du pécheur : « C’est pourquoi le Seigneur n’épargnera pas ses jeunes gens, il sera sans pitié pour ses orphelins et ses veuves. Ce peuple est tout entier impie et méchant et, ses propos sont fous » (Isaïe 9,16), et il donne libre cours à sa vengeance. « Ne va pas dans une maison où l’on fait le deuil, ne va pas te lamenter  ni compatir avec les gens, car j’ai retiré ma paix de ce peuple, l’affection et la pitié » (Jérémie 16,5). Toutefois, par sa largesse surprenant, Dieu fit éclater finalement ce reste de mesquinerie humaine (cf. Osée 11, 9). Après l’Exil, la leçon fut comprise. L’histoire de Jonas est la satire des cœurs étroits qui n’acceptent pas la tendresse immense de Dieu. Jonas se plaint à Dieu en ces termes, car Dieu a pardonné à Ninive : « C’est pourquoi je m’étais d’abord enfui à Tharsis : je savais en effet que tu, es un Dieu de tendresse et de pitié, lent à la colère, riche en grâce, et te rependant du mal » (Jonas 4, 2).De son côté le Livre de l’Ecclésiastique (Siracide) le déclare clairement : « La pitié de l’homme est pour son prochain, mais la pitié de Dieu est pour toute chair » (Siracide 18,13).

Enfin, la tradition unanime d’Israël (Exode, Nahum, Joël, Néhémie, Psaumes), est recueillie par le psalmiste, sans aucune notre de particularisme : « Yahvé est tendresse et pitié, lent à la colère et abondant en miséricorde ; il ne dispute pas à perpétuité, il ne garde pas rancune à jamais ; il ne nous traite pas selon nos fautes. Comme est la hauteur des cieux sur la terre, puissant est son amour pour qui le craint ; comme est loin d’Orient de l’Occident, il éloigne de nous les péchés. Comme est la tendresse d’un père pour ses fils, tendre est Yahvé pour qui le craint. Il sait de quoi, nous sommes pétris ; il se souvient que poussière nous sommes…Mais l’amour de Yahvé pour qui le craint est de toujours à toujours, et sa justice pour les fils de leurs fils, pour ceux qui gardent son alliance, qui se souviennent d’accomplir ses volontés » (Psaume 103, 9-14 . 17-18).

« Heureux ceux qui espèrent en Lui, car il les prendra en pitié » (Isaïe 30,18) car, « éternelle est sa miséricorde » (Psaume 136), « car en Lui est la Miséricorde » (Psaume 130, 7).

« CE QUE JE VEUX C’EST LA MISERICORDE »

Puisque Dieu est tendresse, comment n’exigerait-il pas de ses créatures la même tendresse mutuelle ? Or, ce sentiment n’est pas naturel à l’homme. David le sait bien car il préfère, après avoir péché en faisant le recensement de tout le peuple, contre la volonté de Dieu « tomber entre les mains de Yahvé, car sa miséricorde est grande, plutôt que de tomber entre les mains de hommes » (2 Samuel 24,14). Et là aussi Dieu va éduquer progressivement son peuple au cours des siècles.

Il condamne les païens qui étouffent la miséricorde : « Ainsi parle Yahvé : pour trois crimes d’Edom et pour quatre, je l’ai décidé sans retour ! Parce qu’il a poursuivi son frère avec l’épée, étouffant toute pitié, entretenant une fureur sans fin, en gardant à jamais rancune, je déchaînerai le feu contre Témân, et il dévorera les palais de Boçra » (Amos 1, 11). Ce que Dieu veut c’est qu’on observe le commandement de l’amour fraternel, bien préférable aux holocaustes : « Il n’y a ni sincérité ni amour, ni connaissance de Dieu dans le pays, mais parjure et mensonge, assassinat et vol. Aussi le pays est en deuil et tous ses habitants dépérissent, jusqu’aux bêtes des champs et aux oiseaux du ciel ; même les poissons de la mer disparaissent. Cependant que nul ,’accuse, que nul ne réprimande ! C’est à toi, prêtre que j’en ai. Tu trébuches jour et nuit… Mon peuple périt faute de science. Puisque tu as, toi, rejeté la science, je te rejetterai de mon sacerdoce ; tu as oublié l’enseignement de ton Dieu, j’oublierai tes fils à mon tour ».(Osée 4,2-5a, 6). Et Dieu poursuit en ces termes : « Car c’est l’amour que je veux, la connaissance de Dieu, non les holocaustes » (Osée 6, 6). Dieu veut que la justice soit couronnée par un « tendre amour » (Michée 6,8). Si l’on veut vraiment jeûner, on doit secourir le pauvre, la veuve et l’orphelin, ne pas se dérober devant celui qui est sa propre chair :

Isaie chapitre 58 :

3. 

« Pourquoi avons-nous jeûné sans que tu le voies, nous sommes-nous mortifiés sans que tu le saches ? » C'est qu'au jour où vous jeûnez, vous traitez des affaires, et vous opprimez tous vos ouvriers.

4. 

C'est que vous jeûnez pour vous livrer aux querelles et aux disputes, pour frapper du poing méchamment. Vous ne jeûnerez pas comme aujourd'hui, si vous voulez faire entendre votre voix là-haut!

5. 

Est-ce là le jeûne qui me plaît, le jour où l'homme se mortifie ? Courber la tête comme un jonc, se faire une couche de sac et de cendre, est-ce là ce que tu appelles un jeûne, un jour agréable à Yahvé ?

6. 

N'est-ce pas plutôt ceci, le jeûne que je préfère : défaire les chaînes injustes, délier les liens du joug; renvoyer libres les opprimés, et briser tous les jougs ?

7. 

N'est-ce pas partager ton pain avec l'affamé, héberger chez toi les pauvres sans abri, si tu vois un homme nu, le vêtir, ne pas te dérober devant celui qui est ta propre chair ?

8. 

Alors ta lumière éclatera comme l'aurore, ta blessure se guérira rapidement, ta justice marchera devant toi et la gloire de Yahvé te suivra.

9. 

Alors tu crieras et Yahvé répondra, tu appelleras, il dira : Me voici! Si tu bannis de chez toi le joug, le geste menaçant et les paroles méchantes,

10. 

si tu te prives pour l'affamé et si tu rassasies l'opprimé, ta lumière se lèvera dans les ténèbres, et l'obscurité sera pour toi comme le milieu du jour.

11. 

Yahvé sans cesse te conduira, il te rassasiera dans les lieux arides, il donnera la vigueur à tes os, et tu seras comme un jardin arrosé, comme une source jaillissante dont les eaux ne tarissent pas.

Et de même :

Job chapitre 31

3. 

N'est-ce pas le désastre qu'il réserve à l'injuste et l'adversité aux hommes malfaisants ?

4. 

Ne voit-il pas ma conduite, ne compte-t-il point tous mes pas ?

5. 

Ai-je fait route avec l'illusion, pressé le pas vers la fraude ?

6. 

Qu'il me pèse sur une balance exacte : lui, Dieu, reconnaîtra mon intégrité!

7. 

Si mes pas ont dévié du droit chemin, si mon cœur fut entraîné par mes yeux et si une souillure adhère à mes mains,

8. 

qu'un autre mange ce que j'ai semé et que soient arrachées mes jeunes pousses!

9. 

Si mon cœur fut séduit par une femme, si j'ai épié à la porte de mon prochain,

10. 

que ma femme se mette à moudre pour autrui, que d'autres aient commerce avec elle!

11. 

J'aurais commis là une impudicité, un crime passible de justice,

12. 

ce serait un feu qui dévore jusqu'à la Perdition et détruirait jusqu'à la racine tout mon revenu.

13. 

Si j'ai méconnu les droits de mon serviteur, de ma servante, dans leurs litiges avec moi,

14. 

que ferai-je quand Dieu surgira ? Lorsqu'il fera l'enquête, que répondrai-je ?

15. 

Ne les a-t-il pas créés comme moi dans le ventre ? Un même Dieu nous forma dans le sein.

16. 

Ai-je été insensible aux besoins des faibles, laissé languir les yeux de la veuve?

17. 

Ai-je mangé seul mon morceau de pain, sans le partager avec l'orphelin?

18. 

Alors que Dieu, dès mon enfance, m'a élevé comme un père, guidé depuis le sein maternel!

19. 

Ai-je vu un miséreux sans vêtements, un pauvre sans couverture,

20. 

sans que leurs reins m'aient béni, que la toison de mes agneaux les ait réchauffés?

21. 

Ai-je agité la main contre un orphelin, me sachant soutenu à la Porte?

22. 

Qu'alors mon épaule se détache de ma nuque et que mon bras se rompe au coude!

23. 

Car la terreur de Dieu fondrait sur moi, je ne tiendrais pas devant sa majesté.

Certes, l’horizon fraternel demeure encore limité à la race ou à la croyance : « Tu ne te vengeras pas et tu, ne garderas pas de rancune envers les enfants de ton peuple. Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Je suis Yahvé » (Lévitique 19,18). Mais Dieu élargira peu à peu les cœurs humaines aux dimensions du Cœur de Dieu : « Je suis Dieu, moi, et non pas homme » (Osée 11,8)

L’horizon s’étendre surtout grâce au commandement de ne pas assouvir sa vengeance, de ne pas garder rancune. Mais ces sont les derniers Livres de la Sagesse qui permettront ce changement, car ile esquissent et préparent sur ce point le message de Jésus : le pardon doit s’exercer envers tout homme :

 

Ecclésiastique/Siracide, chapitres 27, 30 – 28,7

30. 

Rancune et colère, voilà encore des choses abominables qui sont le fait du pécheur.

1. 

Celui qui se venge éprouvera la vengeance du Seigneur qui tient un compte rigoureux des péchés.

2. 

Pardonne à ton prochain ses torts, alors, à ta prière, tes péchés te seront remis.

3. 

Si un homme nourrit de la colère contre un autre, comment peut-il demander à Dieu la guérison?

4. 

Pour un homme, son semblable, il est sans compassion, et il prierait pour ses propres fautes!

5. 

Lui qui n'est que chair garde rancune, qui lui pardonnera ses péchés?

6. 

Souviens-toi de la fin et cesse de haïr, de la corruption et de la mort, et sois fidèle aux commandements.

7. 

Souviens-toi des commandements et ne garde pas rancune au prochain, de l'alliance du Très-Haut, et passe par-dessus l'offense.

La miséricorde du Père envers le pécheur se manifestera en particulier par l’accueil que le Père réserve à son fils prodigue (Luc, 15, 1 sq).

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L’accueil de l’Enfant prodigue, par Rembrandt, 1667


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