Tout le monde sait de ce que c’est un plan d’action. Mais peu de gens ont la conviction de mettre en place un plan d’action impliquant plusieurs. Si un tel plan existe, il est rare que l’on ait à la fois la rigueur pour faire les suivis et la persévérance pour l’exécuter… encore moins muni de perspicacité pour l’adapter à la réalité sans déloger de l’objectif premier du plan.
Un bon plan d’action doit aussi faire partie d’une planification stratégique et être établi en fonction d’un laps de temps déterminé pour favorise une sorte d’urgence d’agir. Un plan d’action n’amène malheureusement pas toujours son détenteur au succès attendu, le plus redoutable adversaire du plan.
Au départ, nous voulions écrire quelques lignes sur le bleu. Le bleu comme dans le fond d’écran bleu de la mort ou le fond bleu de l’espoir comme le bleu de la planète Terre. Ce bleu outremer serein, clair, mais intense, un peu comme le bleu de l’ONU. En fait, nous voulions écrire un billet court, de quelques mots, à peine. Mais nous échouons encore. Nous échouons chaque fois un peu comme un peintre à un seul tableau. Mais nous persévérons. L’idée du billet d’aujourd’hui vient de ce fond noir d’hier. C’est fou le cerveau d’artiste, n’est-ce pas?
Nous ne sommes qu’un vagabond qui suit la ligne imaginaire tracée par son chemine de quête de nourritures pour arriver finalement remblayer son estomac de restants.
Ah oui! Une illustration d’un plan d’action. Voici Obama et son sommet sur la sécurité nucléaire. S’il n’atteint pas son but, le but que vous et nous ignorons, il arriverait quand même à créer une pression légitime et les conditions qui favorisent l’atteint de ses objectifs.
L’an passé, il plaidait à Prague pour un monde sans armes nucléaires. Ensuite, il pointe du doigt Iran et Corée du Nord, mais il tend la main au monde entier. Il a signé un accord de réduction des armes nucléaires avec la Russie la semaine passée. Il a convoqué un sommet cette semaine, tenez bien, à Washington. Clic, clic, bonjour, bonjour, copain, copain, bisou Madame, par ici, bravo à tous… devant ce décor au fond bleu d’espoir à la couleur presque onusienne.
Prochaine étape? L’ONU accueille au siège des Nations Unies, à New York, à la mi-mai une conférence internationale pour examiner le traité de non-prolifération nucléaire.
Ô Seigneur! Quelle beauté, cet art diplomatique et politique, et cet « artiste » de génie.