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L'humilité de Dieu .... et des religions!

Publié le 18 avril 2010 par Perceval

Il est de bon ton, même chez les cathos, aujourd’hui de se référer à la ‘ faiblesse ‘ plus qu’à la ‘ force ‘ ; et j’espère participer moi-même à cette prise de conscience ; déjà de part le mouvement divin appelé : la ‘kénose’ de Dieu, mais aussi par des valeurs humaines comme la tolérance, l’accueil, l’écoute, le respect ..etc

Aussi, quand on se place dans une telle perspective ; il convient - dans un dialogue interreligieux, ou dans une réflexion sur une ‘ théologie des religions ‘, de rester humble, de continuer à entendre l’expérience religieuse de ‘ l’autre ‘ et de chercher ensemble des liens, des similitudes…

Et je relève, dans leTexte adopté par la 9ème Assemblée du Conseil œcuménique des Eglises en février 2006 à Porte Allegre, Brésil -( COE: Conseil œcuménique des Eglises : auquel ne fait pas partie l’Eglise catholique romaine …! ?) des propositions qui expriment bien cet ‘ Esprit ‘ d’ouverture :

Par exemple :

« toutes les religions sont appelées à contribuer à

Olympe
l’instauration d’une communauté mondiale qui vivrait dans la paix et le respect mutuels. Ce qui est en jeu, c’est la crédibilité des traditions religieuses en tant que forces capables d’apporter justice, paix et guérison à un monde brisé. »

A mon avis, aujourd’hui n’est plus le temps de l’opposition entre les ‘ dieux ‘, ceux qui s’affrontent se détruisent. Il n’y a qu’un Dieu…

« C’est pourquoi le mystère de la relation entre Dieu et tout le peuple de Dieu ainsi que les multiples attitudes différentes adoptées face à ce mystère nous invitent à explorer plus en profondeur la réalité d’autres traditions religieuses ainsi que notre propre identité de chrétiens vivant dans un monde religieusement pluriel. »

A mon avis, un véritable dialogue n’est possible qu’à la condition de pouvoir ‘ changer ‘ à l’écoute de l’autre …

 

« Nous ne pouvons concevoir une autre voie de salut que Jésus Christ ; en même temps, nous ne pouvons fixer de limites à la puissance salvatrice de Dieu. » « Reconnaissant la tension entre une telle déclaration et l’affirmation de la présence et de l’action de Dieu dans la vie des personnes appartenant à d’autres traditions religieuses,...: « Nous prenons acte de cette tension, nous n’essayons pas de la résoudre ».

A mon avis, cette reconnaissance est importante… C’est seulement ainsi, dans cette ouverture que j’accueillerai les réponses de l’Esprit …

« Nous avons la conviction que Dieu, en tant que créateur de toutes choses, est présent et actif dans la pluralité des religions et, de ce fait, nous ne pouvons pas imaginer que l’action salvatrice de Dieu puisse se limiter à un seul continent, à un seul type culturel ou à un seul groupe de personnes. Refuser de prendre au sérieux les multiples et divers témoignages religieux qu’on trouve parmi les nations et les peuples du monde entier, c’est nier le témoignage de la Bible, qui affirme que Dieu est le créateur de toutes choses et le Père de toute l’humanité. »

 

 

« Si les chrétiens ont appris à coexister avec des adeptes d’autres religions, ils ont aussi été transformés par leurs rencontres. Nous avons découvert des aspects inconnus de la présence de Dieu dans le monde, et nous avons retrouvé des éléments de nos propres traditions chrétiennes que nous avions négligés.

« Au travers de la vision que Pierre a eue et de sa rencontre avec Corneille, l’Esprit Saint a modifié la conception qu’il se faisait de lui-même, au point qu’il en est venu à confesser : « Je me rends compte en vérité que Dieu est impartial, et qu’en toute nation, quiconque le craint et pratique la justice trouve accueil auprès de lui » (10,34-35). Dans ce cas, l’« étranger » qu’est Corneille devient un instrument de la transformation de Pierre en même temps que Pierre devient un instrument de la transformation de Corneille et de sa maisonnée

« C’est cette humilité qui nous permet de dire que le salut appartient à Dieu, et à Dieu seul. Nous ne possédons pas le salut : nous y participons. Nous n’offrons pas le salut : nous en témoignons. Ce n’est pas nous qui décidons qui sera sauvé : nous nous en remettons à la providence de Dieu. »

A mon avis, au-delà du dialogue, nous sommes au cœur du Credo ,véritablement chrétien … Non ?


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