Petit “Billet ouvert” aux Maîtres aquarellistes francophones
Pourquoi n’avez vous pas participé ?
On constate à l’examen de la liste des artistes étrangers sélectionnés que la France et les autres pays francophones brillent par leur absence. Jo Jo Chen, mon correspondant à la Biennale, m’a indiqué qu’il n’y avait pas eu beaucoup d’aquarellistes inscrits en provenance des pays francophones. Par ailleurs les quelques œuvres soumises n’avaient pas franchi la seconde étape de la sélection. Il m’a précisé qu’au cours des sélections, les juges n’avaient pas accès à des détails tels que nom de l’artiste. Les sélections ont toutes été faites en fonction de la qualité des aquarelles. Je ne m’explique pas bien pourquoi nos grandes pointures hexagonales ont boudé cette grande manifestation. Ce n’est sans doute pas la meilleure façon de faire sortir l’aquarelle du ghetto dans lequel, en Frane notamment, elles estiment souvent , que ce médium est cantonné. J’ai maintenant « bonne mine » d’avoir adressé, en fin mars, un courriel à Philippe Dagen , le critique d’art du journal le Monde. J’évoquai l’ouvrage « L’encre, l’eau, l’air, la couleur » qu’il a consacré à Zao Wou-ki. Constatant cela je disais « Vous appréciez donc, non seulement la peinture à l’huile, mais aussi ce médium, un peu le parent pauvre, qu’est l’aquarelle en France. Peut-être consacrerez-vous un article à la Première Biennale internationale de l’aquarelle qui se tiendra à Shanghai du 15 avril au 15 septembre 2010 » Inutile de préciser que je ne vais pas le relancer. Ce “billet ouvert” restera je le crains sans réponse. Après tout > Cocorico ! ! > on reste les plus beaux, les plus forts, non ?
é
é