Nuage de poussière et recette de gnocchis anti-Bali… un petit gout d’international

Publié le 20 avril 2010 par Cccil
A l’heure où je vous écris, je devais normalement être dans un avion en direction du Moyen Orient, mais un volcan islandais en a décidé autrement. Je ne me plains pas, c’était un déplacement professionnel tout ce qu’il y a de plus rasoir et qui attendra bien la semaine prochaine. Ou celle d’après. Si j’ai l’air un peu blasée, c’est que le drame du déplacement pro problématique, ça me connait.


Vu le nombre de fois où je suis arrivée au bureau avec ma valise pour apprendre que mon départ était repoussé au lendemain, au surlendemain ou aux calendes grecques, on peut dire que j’ai l’habitude des changements de programmes et que maintenant même billet d’avion en main, je n’y crois que quand j’ai mes fesses up in the air. Et encore, ce n’est même pas suffisant car il suffit d’une escale, d’une fouille de bagage à l’escale (déjà c’est pas courant) ; d’un douanier un peu zélé (on frise la probabilité zéro), et d’une vanne ou deux oubliées d’être déclarées pour paiement des taxes d’importation dans mes bagages (oui, oui, je me trimballe souvent avec 3 vannes pour les passer en fraude à Alger, quoi, vous ne saviez pas que c’était un commerce TRES lucratif ? Je suis une rebelle), pour que je perde 2h, loupe ma correspondance et me retrouve bloquée dans le hangar qui sert d’aéroport pour les vols nationaux en pleine période de retour au bled, à pleurer à côté d’un chameau, sans logement ni moyen de locomotion. Au final, je finis toujours par me débrouiller, mais bon, tant que je ne suis pas arrivée je ne m’émeus pas plus que ça de ne pas y être, du coup. Et puis croyez moi, à part pour Georges Clooney, qui rendrait même glamour un jeu de vis avec leur écrou, et fertile un esturgeon femelle ménopausé(e), les déplacements pro, en vrai, ça n’a rien d’excitant, passé les débuts et la découvertes des pays exotiques. Intérêt touristique zéro, sauf à aimer l’architecture des aéroports et la déco de goût des salles de réunion climatisées, intérêt culturel moyen, sauf à réduire un peuple à sa manière de gérer un business/négociation/industrie, intérêt gustatif déjà plus conséquent, même si la cuisine des restaurants d’hôtel finit toujours par se ressembler un peu, d’un pays à l’autre, dans une internationalisation des classiques qui s’exportent bien (la cuisine italienne en tête !).Me voilà donc bloquée à Paris, pour mon plus grand plaisir, avec une petite pensée pour ceux qui sont dans le même cas que moi, mais qui, eux, auraient bien aimé partir… en vacances, ou pour rentrer chez eux.Et puisqu’on parle voyage, j’en profite pour vous faire part d’une petite recette, dans la tendance classique international exportable, testée avec bonheur à notre retour de Bali. En effet, après deux semaines d’exotisme, d’épices, de légumes sautés et de riz, nous avions envi de crème, de fromage, de pâtes en sauce et de saveurs méditerranéennes !Gnocchis aux olives et à la crème parmesanePour 2 personnes250g gnocchis de pomme de terre frais (ceux de Monop gourmet sont parfaits !)20 cl crème liquide100 g de parmesanUne poignée d'olives vertes et noires dénoyautées concassées (plus une ou deux pour la déco)2 tomates séchées (conservées dans leur huile) coupées en petits morceaux

Plonger les gnocchis dans de l’eau bouillante salée et les sortir de l’eau quand ils remontent à la surface. Les brasser avec un peu d'huile des tomates séchées. Réserver.Chauffer crème + parmesan sur feu doux tout en remuant, jusqu'à léger épaississement. Hors feu, ajouter olives, tomates hachées menues et gnocchis. Bien mélanger pour enrober. Saler et poivrer à votre goût.Verser dans des minis cocottes et enfourner à four chaud, 210°C, pendant une dizaine de minutes.Servez avec quelques olives entières et une salade avec pour base de la vinaigrette de l’huile des tomates séchées.
Louis s’est encore régalé. D’ailleurs il faudra un jour que je vous présente officiellement Louis… et Maurice !


Dans la série des recettes anti-Bali, testée également, cette brioche, à partir de la recette de Pascale de c’est moi qui l’ait fait.


Elle est jolie mais ratée : lourde (problème de levure – ça fait plusieurs fois que mes pâtes ne lève pas avec celle là – et de pétrissage sans doute… j’ai fait quelques recherches sur marmiton depuis) et pas assez cuite au cœur (je ne baisserai pas la température du four malgré la chaleur tournante la prochaine fois, et pourtant mon four dépote !). J’ai fait un pralin un peu trop liquide qui a coulé lors de la deuxième levée (prochaine fois, pas d’eau, juste de la poudre de noisette, des éclats et du sucre !). Un peu pâteuse et écœurante donc. Je la referais avec une autre levure, une autre technique de pétrissage et un pralin sans eau… à suivre donc.