Magazine Journal intime

I’m waiting for the white rabbit

Publié le 19 avril 2010 par Fofifonfec

I’m waiting for the white rabbitTous les jours je tape dans Google News : Photoshop CS5. Photoshop CS5. J’en ai marre de voir que du futur! Du futur! C’est quand qu’ils arrêtent de repousser la date? De me sortir des vidéos de « Regardez comme ça se sera bien » « Z’avez-vu ce qu’on pourra faire avec! » Je veux le tester merde! Tout de suite!

On m’avait dit qu’il sortait le 12 avril. Mon cul oui, on est le 19, et Sophie ne voit toujours rien venir… Rhaaaaaaaaaaaa!! Et là ils parlent de mai. MAI!!!!! Nan mais oh!!! C’est pas possible ce non-respect des délais, on n’est pas dans le bâtiment non plus! Branleurs va.

Qu’on se rassure, je ne suis pas droguée. Mais ce truc, oh pardon Ce Truc, c’est comme une paire de chaussures pour moi. Tu étais super bien avec tes tongs à 3 euros, et puis un jour t’as croisé le regard d’une paire de talons San Marina, et ta vie a basculé. En 2 ans, ton placard est devenu trop petit, et aujourd’hui tu refuses un resto avec tes potes « parce que j’ai plus de sous » juste pour aller tout claquer lors des prochaines soldes. Rha.

Je vous éviterai le topo « bouh la société de consommation, vilaine ». Nan quand même. Et le premier qui compare Photoshop CS5 (ou Adobe en général) à MacDo jle pends par les couilles. Et ensuite je prends une série de photos et devinez sur quel logiciel je ferai un montage de son service 3 pièces écartelé? Sur Photoshop bien sûr. (Non de non! Y’en a qui suivent pas!)

Allez, explications : jusqu’à y a 1 mois, j’utilisais Adobe Photoshop Elements 8 (je préfère même pas savoir en quelle année c’est sorti…) sur mon Vaio avec ses 512 mo de RAM. Et j’étais heureuse. Le traitement par lot mettait 28 minutes pour m’optimiser 50 photos (je ne vous parle même pas quand je bossais sur 5 calques en même temps), mais je l’aimais quand même. Jme souviens d’un jour où il a planté alors que je venais de cliquer sur fusionner, et que le sablier a tourné indéfiniment jusqu’à ce que j’admette, après 2 heures de rongeage d’ongles, que oui, je venais bien de perdre une demi-journée de boulot. Mais je lui ai pardonné.

Et puis, il y a un mois donc, par l’opération du Saint-Esprit (ou d’un ex qui culpabilisait, au choix, mais je pense que c’est le Saint-Esprit qui l’a fait culpabilisé) (Bon, je vous rappelle que je ne suis pas croyante. A moins que Photoshop soit une religion), jme suis retrouvé avec un PC de ouf : 3 Go de RAM (oui, je savais même pas que c’était possible), juste 800 Go de DD, et surtout, surtout, Photoshop CS4. Là, déjà, je commençais à sérieusement baver sur le clavier. Quelques minutes plus tard, j’étais passée au stade « je mouille la chaise » : car le divin enfant venait de ressusciter (oui, en mars 2010, je comprends pas qu’on en ait pas parlé au JT) et avait choisi de se matérialiser, juste entre mes mains, en une tablette graphique.

I’m waiting for the white rabbit

Une petite Wacom. Toute belle. Toute fragile. Toute pleine de poussières à cause d’un monsieur qui n’avait pas su décerner son potentiel, et l’avait laissé traîner dans un coin, sans protection. Avec son petit stylet tout mignon, aussi sensible qu’un gland (franchement trouvez-moi une meilleure comparaison et je change ma phrase). Alors depuis je suis accro. Complètement accro. Parce que mon CS4 je le vénère, même si je me sers approximativement de, oh, allez, voyons large, 7 % de ces capacités. Dans mes meilleurs jours. Alors que ferai-je de CS5 me direz-vous? Donnez-le moi, et je trouverai la réponse, promis.

Alors ouais, I’m waiting for the white rabbit. Pas celui d’Alice, ni de Matrix. Juste celui qui est à la bourre.


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