*Attention. Ce qui suit est chiant. Vous êtes prévenus. Vous avez le droit de sauter tout le premier paragraphe gnangnansnif.*
Il y a une semaine… On n’était déjà plus ensemble. Il y a une semaine, je pleurais dans ton lit. Il y a une semaine, je pleurais dans le bus. Dans le RER. Dans le TGV… Je n’ai pas pleuré dans le taxi, mais le cœur y était. Il y a une semaine, je ne sais pas comment c’est arrivé. Et puis la vie a continué. Je regarde les épisodes de nos séries préférées toute seule, je galère pour les trouver en streaming, mais j’y arrive. Sans toi. Mes jambes ont toujours la peau sèche mais tu n’es plus là pour m’engueuler quand je les gratte. Je n’irai pas voir Saw 6, et pourtant un jour je remangerai du pop corn. Depuis une semaine, tu portes certainement la veste « la classe à Dallas » qu’on a acheté ensemble. Tu as dû finir le gateau aux poires, ou bien tu l’as jetté… Va savoir. J’imagine la vaisselle qui s’empile dans l’évier et mon sèche-cheveux qui dort dans l’armoire de la salle de bain. J’imagine ma carte postale dans les toilettes, les magnets dans la cuisine et le chocobon à côté du lit. Les mouchoirs qui ont séché mes larmes sont-ils toujours dans l’angle? Mon magazine de filles dans la poubelle? Et le chocolat Côte d’or que tu ne finiras peut-être pas… Le bain moussant au chocolat, que tu prendras en jouant à la DS ou en crachant par dessus le rideau. Trop de souvenirs ne sont pas encore assez semble-t-il. Mais c’était il y a une semaine…
C’est beau l’amour. C’est nul l’amour. Mais qu’est-ce que c’est relatif !