Toujours cette question, quoi faire du monde, c'est-à-dire comment le faire rentrer dans la langue.
Immense appétit, voie étroite.
Une seule solution, le leurre, faire croire au monde qu'on l'accueille largement, qu'il a tous ses aises pour s'épandre. Et progressivement, rétrécir, rétrécir. Le gros benêt s'y engouffre et finit par passer tout entier.
La capacité d'accueil, d'acception du contenant final, cela n'est pas notre affaire. Autrement dit que le lecteur se débrouille. S'il n'a plus faim, il peut toujours retourner l'objet, qui fait aussi un très beau chapeau.