Dimanche matin, quoiqu’encore sous le choc de l’annonce de l’annulation de mon voyage, j’ai profité du beau temps pour aller faire quelques photos à l’autre bout de la ville.
Je me suis donc retrouvée à errer, l’âme en peine et l’appareil au poing, dans la zone pavillonnaire rayonnant autour de la rue de la Mouzaïa dans le 19eme. Il n’y avait pas grand monde. Quelques autochtones qui rentraient leur poubelle, quelques chats errants, 3 touristes et un charmant monsieur qui, me voyant prendre des chats en photo, m’a abordé pour me sortir une théorie fumeuse, comme je les adore.
Lorsqu’il a commencé à me dire de faire attention avec les chats parce que les animaux entendent les pensées, j’ai tout de suite senti qu’il avait du potentiel. Alors tu penses bien que je l’ai encouragé à poursuivre. J’ai donc appris comment approcher un animal sauvage. C’est trop facile : comme ils entendent ce que tu penses, si tu arrêtes de penser, ils vont s’approcher de toi sans craintes. Même qu’une fois il y a une chouette qui s’est posé sur son épaule tellement il pensait pas.
Zut, j’aurai du lui demandé comment il faisait pour arrêter de penser, parce que moi je n’y arrive pas.