J'aimerais avoir le style d'un Loraux pour dire tout cela. La semaine dernière encore je songeai : le philosophe va vers l'impensable. Comme l'explorateur va vers l'inexploré. Ou peut-être comme l'aventurier se fraye un chemin, une anti-route, dans un territoire dont on se moque qu'il soit ou non connu, puisqu'on y trace son chemin autrement. Et patatrac, toutes les références resurgissent : de Moby Dick à Deleuze, de Lovecraft à Nietzsche. Je vais là car mon expérience d'écriture m'y a conduit autant que la philosophie. Abandon du désir de vérité, mais refus de la tranquille ignorance. Incompréhension du gai savoir sans doute... et je me suis endormi (la fuite n'est pas mon objet pour rien).L'ouvrage tombe à point, à temps, à la fin d'une de mes lectures. J'aménage avec tranquillité mon immense programme de lecture (il faut dire tout le retard que j'ai en la matière, mais qui n'est pas un retard, ou un retard que l'on tire à soi).Avant d'aller plus avant, achetez l'ouvrage pour le lire. A ce prix-là, vous économiserez de vous abrutir avec du BHL, du ACS, etc. Mais à ceux qui font le bon choix, je n'ai pas besoin d'en dire plus. Et j'ajoute, le premier ouvrage publié par l'auteur, né de sa thèse universitaire.
Difficile de faire dédicacer tout ça autour d'un café, mais encore une fois, je vous adresse ma profonde gratitude.