Que j’ai effleuré, Que j’ai béni
Toi, qui l’odeur s’est imprégné dans mon âme
Qui la voix ravive ma flamme
Toi pour qui je regrette que j’ai dû partir
Pour qui j’ai tant voulu laisser des souvenirs
Te souviendra-tu de ma main qui caressait tes cheveux
Te souviendra-tu de mes lèvres qui se posait sur ta peau d’un geste doux
Toi qui en entendant ton cri j’ai pleuré
Toi qui a envahi des mois mes idées
Toi que j’ai rêvé de voir grandir
Avec qui je me suis vu échanger des histoires
des anecdotes, des pleurs et surtout des rires
J’ai vu ma vie défiler
Et je pensais à toi
J’ai senti mon être voler
Je ne rêvais que de toi
Serais-tu me pardonner ce que je n’ai pas voulu
Serait tu capable d’imaginer tout ce que la vie a retenu
Ma délivrance, mon insouciance, mon corps
Ma vie, ma raison, mon âme, mon tort
Ne crois pas que je t’abandonne
Je serais tout le temps tout près
Ne crois pas que je disparais
Je ne réussirais jamais à t’oublier
car désormais dans l'au-delà
y'aura que toi pour envahir mes pensées