S2e30 : COQUI-COQUI & MARIACHIS

Publié le 22 avril 2010 par Elinorbird

4.30AM. Nous roulions. Fenêtres ouvertes. Direction Valladolid.

- Comment tu te sens Bird? me demanda Jack, me jetant un regard furtif alors qu'il enclenchait son clignotant pour doubler...

- Crevée. Ces réveils matinaux vont me tuer, soupirai-je, me frottant les yeux

- Oui. C'est dur... Mais on fait du super bon boulot, trancha-t-il

Oui bah en attendant, j'étais épuisée. Cela faisait déjà trois jours que nous shootions. Tôt le matin et tard le soir. Jack et Jolie voulaient le sunset et le sunrise. Pour la douceur des couleurs. Si bien que tous les matins, je me faisais réveiller par la petite assistante prod qui venait frapper aux portes pour nous sonner les cloches et nous mettre dans la Jeep. Destination le plateau. Je commençais vraiment à la maudire. La pauvre. Elle n'y était pour rien mais elle avait le mauvais rôle. Vraiment. Grrr...

Donc, 4AM, Nelly débarquait dans ma chambre. 4AM! Non! C'était pas une heure pour se réveiller ça! Mais le soleil se levant vers 6AM, il fallait prévoir suffisamment de temps pour le maquillage, l'habillage, le coiffage... et être prêt à mitrailler à 6AM pétante. La belle affaire. En attendant, les cernes se creusaient sous mes yeux et dans peu de temps, il n'y aurait plus qu'un épouvantail sur la campagne JSV.

Et ce matin, le réveil avait été plus matinal encore. 3AM. Une heure de perdue.

Deux heures de voiture nous séparaient de Valladolid. Heureusement, je faisais la route avec Jack et Jochem. Et, alors que nous traversions la jungle du Yucatán, les cheveux au vent, notre chanteuse brésilienne préférée, dans une reprise de Bob Marley, nous comptait l'histoire de sa concrete jungle...

No sun will shine in my day today

The high yellow moon won't come out to play

Darkness has covered my light

And has changed my day into night

Where is this love to be found?

Won't someone tell me? Cause my

(sweet life)

Must be somewhere to be found

Instead of concrete jungle

Where the living is harder

Concrete jungle

Man you got to do your best

No chains around my feet

But I'm not free

I know I am bound here in captivity

I've never known happiness

(never, know)

I've never known what sweet caress is. Still

I'll be always laughing like a clown

Won't someone help me? Cause

(sweet life)

I've got to pick myself from off the ground

In this a concrete jungle

I said, what do you got for me now, o-oh

Concrete jungle

Oh, won't you let me be now

...

- Jolie est tellement contente avec les photos, repris Jack alors que la chanson touchait à sa fin...

- Hum hum, murmurai-je, sur le point de tomber dans les bras de morphée

- Tu étais sensationnelle, hier, sur la terrasse du Coqui-Coqui, continua-t-il

- Offf.... Je sais pas..., répondis-je, ouvrant un oeil, intriguée

- Si je t'assure. Tu es top Bird! Tu es si belle.

- ...

- Tu captes l'attention.

- ...

- Sans toi, la campagne perdrait tout son charme, tout son attrait.

- ...

- Tu représentes vraiment l'image JSV!

Allons bon.

Je sentais mes joues rougir à mesure qu'il en rajoutait. Plus encore. J'étais hyper embarrassée. Jochem, assis à l'arrière, ne bronchait pas. Il connaissait parfaitement tous les tenants et les aboutissants de la saga Jack & Elinor et avait été témoin de beaucoup de situations similaires. La dernière en date remontait à la veille, au Coqui-Coqui justement. Jochem avait décidé de s'en méler et depuis, je ne savais que penser... Je me retournai et surpris son regard fuyant. Il baissa les yeux, camoufla un sourire et Jack, tout en continuant à regarder la route, posa sa main sur la mienne et conclut par un: "J'adore bosser avec toi Bird! Je t'adore."

Et voilà. Conclusion. Toujours la même. Il adorait bosser avec moi. Bon.

***

Hôtel Coqui-Coqui (1). La veille. 6PM.

Décor blanc et épuré. Ambiance ruines Maya abandonnée. Coqui-Coqui était un des hôtels chic-rustique de Tulum, qui offrait un cadre absolument paradisiaque et où les beautiful people venaient séjourner incognito. Jolie était amie avec le propriétaire des lieux, Nicolas Malleville, un ancien mannequin argentin de trente-deux ans reconverti dans l'hôtellerie et ayant déjà à son actif, deux hôtels & spas et une magnifique petite parfumerie à Valladolid.

Avec seulement sept chambres, ce petit cocon ressemblait davantage à une résidence privée qu'à un hôtel. Ici, et comme quasiment partout à Tulum, pas d'accès Internet, pas d'air conditionné, pas de prises électriques. L'ensemble était régi par des panneaux solaires qui diffusaient une énergie constante et modérée. Une vraie coupure avec la civilisation.

Après avoir shooter, à l'aube, sur la plage, devant le Coqui-Coqui, nous étions maintenant dans une des suites. Draps et drapés blancs. Bois sombre. Jack aux polaroids. La collection JSV choisie par Jolie était relativement colorée et se mariait parfaitement avec cette ambiance épurée qui faisait ressortir les vêtements et les couleurs. Le résultat était absolument phénoménal.


Jack était très enthousiaste. Et ne cessait de m'arroser de compliments.

- Oui! Comme ça. Look at me Darling! En avant. Une main sur le rebord de la fenêtre. Oui. Regarde à droite. Non à gauche. Pafait. Oui Darling. Parfait. Encore une. Bouge pas. Tu es magnifique. MA-GNI-FI-QUE!

- ...

- Bird! Je t'adore, vint-il chuchauter dans mon oreille.

- ...

- PAUSE! On fait un break, déclara-t-il, posant sur ma joue un baiser, et me lançant un clin d'oeil en s'éloignant pour retrouver Jochem

Je reposais mes chevilles, allongée sur le lit et le surpris glisser un mot dans l'oreille de ce dernier. Jochem sourit alors, et me jeta un regard complice. Ces deux-là parlaient de moi. Je l'aurais parié. Mais j'avais préféré ne rien dire...

Jack était descendu à la reception pour rejoindre Jolie et Tom et Jochem s'était approché de moi...

- Tu sais El', ça fait longtemps que je connais Jack et...

- ...

- Toi et lui...

- ...

- Enfin je veux dire...

- Oui?

- Je ne l'ai jamais vu aussi accroché à quelqu'un... Voilà, avait-il déclaré, comme ça, de but en blanc

- AHAHAHAH, avait été ma réaction.

Un pauvre rire nerveux. Désespéré.

J'en pouvais plus de devoir subir ce genre de remarques à longueur de temps. Ok!? J'en pouvais plus. Plus. Plus. Plus. Tout le monde me faisait constamment remarquer à quel point Jack en pinçait pour moi. Jack m'adorait. Jack ne parlait que de moi... Blablabla! En attendant, la situation était toujours la même. Rien n'avait changé. "Jack & Amy. Vous vous souvenez???" avais-je envie de leur cracher, à tous.

Et c'est d'ailleurs ce que je fis, à commencer par Jochem:

- Joch. Tu es mignon mais je te rappelle que Jack va se marier, un jour, et que celle qui a la bague au doigt s'appelle Amy. PAS ELINOR, crachai-je, de mon venin le plus mortel

- Je sais, chuchauta Jochem se penchant vers moi et regardant autour de lui de peur que l'on nous entende. Mais...

- QUOI? QUOI MAIS? QUOI? m'énervai-je

- Écoute. Tu sais à quel point je vous aime tous les deux. Ça fait des années que l'on travaille ensemble. Je te connais bien. Je le connais très bien. Et je peux te dire que cet abruti est fou amoureux de toi. Toi El'. TOI. Je n'ai jamais eu l'occasion de te le raconter mais, notre voyage en Asie, au moment de Thanksgiving, a été plus que révélateur. Jack était maussade. Tu sais pourtant comment il est quand il travaille. Toujours jovial et motivé. Eh bien lorsque nous sommes arrivés au Japon, tu aurais dû le voir El'. Il était bouguon. Il ne faisait que se plaindre de ton absence. À longueur de journée. Matin, midi et soir. Bird par ci, Bird par là.

Je l'écoutais, attentive, le coeur serré.

- Et là, reprit-il, un matin, il nous annonce qu'il a payé un billet d'avion à Amy et qu'elle débarque pour la semaine. Je te jure El', aucun de nous n'a compris ce qu'il se passait... Je me souviens avoir eu une discussion avec Adam et Noel à ce sujet... On n'a tout simplement pas compris. Le mec nous parle de toi pendant deux semaines et sa solution est de faire venir Amy??? Franchement...

- Écoute Joch, coupai-je, excédée. C'est très gentil à toi de me dire tout ça. Je suis sûre que ça part d'une bonne intention mais... ET ALORS? hurlai-je. Qu'est ce que tu veux que je te dise, AU JUSTE?

- Mais attend El', j'ai pas fini... tenta-t-il, posant une main rassurante sur mon épaule tremblante de colère

- ...

- Donc comme je te disais, on n'a pas compris. Alors, j'ai décidé de lui parler.

- ???

- Oui El'. J'ai pris Jack entre quatre yeux et je lui ai demandé ce qu'il ressentait pour toi. Une bonne fois pour toute.

Épée de Damoclès. Yeux écarquillés. Coeur battant.

Jochem continua:

- El'... Il est persuadé que tu le considères comme ton meilleur ami. Point final, confia-t-il

- QUOI? sursautai-je

- El'... Chuuut.... Calme toi... Laisse moi t'expliquer sa version puisqu'il ne l'a jamais fait...

- ...

- Il y a quatre ans, quand vous vous êtes rencontrés... Il a eu un véritable coup de coeur pour toi. Seulement, il était déjà avec Amy. Il était fiancé. Et puis il y a eu l'épisode de la lèvre enflée, quand tu es tombée dans le lavabo, devant tout le monde. Et que tu t'es fachée contre lui.

- Hummm?

- Ce jour-là, Jack s'est demandé si tu avais des sentiments plus profonds pour lui mais... Comme tu ne lui en a jamais reparlé. JAMAIS DEPUIS QUATRE ANS. Eh bien, lui, a toujours cru que tu ne cherchais rien de plus...

- ...

(J'étais prostrée)

- Lui, apparemment, a tenté plusieurs fois de te dire à quel point tu comptais pour lui... Mais...

- Quoi? soufflai-je, ahurie

- Oui El'... Et je l'ai vu faire... Je peux témoigner... Il est maladroit certes, mais quand il te répète à quel point il aime bosser avec toi, c'est sa façon à lui de te dire son amour...

- Non...

- Alors, au lieu de se retourner le cerveau, tu sais comment les mecs fonctionnent...

- Euh... Non, avouai-je, la mine déconfite

- Bon. Bref. Puisque la situation ne se décantait pas entre vous, il a fait ce que tous les hommes font. Il a profité de ce qu'il avait avec toi, sans se prendre la tête.

- Pendant quatre ans?

- Oui El'. Pendant quatre ans... Quatre ans à partager tout son temps avec toi. À voyager aux quatre coins du monde pour les shoots, à sortir dans les soirées branchés de New York, Bird à son bras. À répondre aux interviews en laissant planner le doute d'une liaison entre vous. À discuter, blaguer, jouer aux échecs avec toi. À diner au restau, à partir en weekend avec votre bande d'amis, à dormir chez toi...

- ...

- Et puis un jour, tu lui as balancé que tu ne voulais plus travailler avec lui. Comme ça.

- Mais! C'est pas comme ça que ça s'est passé!

- Peu importe. Le résultat est qu'il te perdait... Pour de bon.

- Euh...

- Travailler avec toi représentait bien plus que sa bague de fiançailles qui, soit dit en passant, n'est jamais à son doigt

- C'est vrai.... réalisai-je

- Et il t'a supplié de retravailler avec lui. Supplié...

- Et j'ai fini par accepter.

- Oui...

- Et il m'a embrassé la veille de Noel. Dans l'ascenceur... Pour me briser le coeur juste après, dis-je, pensive, le coeur en bandoulière, repensant à ce cruel email qu'il m'avait envoyé...

- Oui. Eh bien parlons en justement. De ce baiser. De cet email, déclara Jochem

- Parce que tu es au courant??

- Depuis Tokyo, Jack s'est ouvert et me parle souvent de toi, de vous...

- ALLEZ ON REPREND! NOEL! LUKE! ADAM! C'EST REPARTI! lança Jack qui, au loin, remontait les escaliers

- Zut.

- Le revoilà. Écoute El', repense juste aux derniers mois et essaie de te mettre dans sa peau cinq minutes. Ok? Repense à ses emails... Il est maladroit, je sais, mais il essaie de te dire ce qu'il ressent. Et toi, tu ne lui laisses jamais une chance. Oui. Il a du mal à quitter Amy. Mais c'est parce qu'il ne sais même pas si tu l'aimes ou pas... Il pense que tu n'as pas besoin de lui. Sous ses airs de grand gueule, il est timide ma belle. Du moins avec toi. Tu l'impressionnes. Aide le.

- Pfou

- Surtout que sa dernière excuse en date, son excuse pour ne pas te parler, c'est qu'il est persuadé que tu en pinces pour ce Leo, affirma-t-il. Il a peur de ce Leo. Le jeune et bel avocat parfait et prêt à marier. Et s'il continue à penser que tu préfères Leo, il ne fera jamais le premier pas.

ALLONS BON. JE RÊVE.

Mais c'étair trop tard. Jack avait fait son entrée dans la suite et me lança un sourire à croquer. Caméra en main. Il était prêt à shooter.

Jochem avait réussi à me convaincre. Jack et moi devions parler. Si c'était un malentendu qui nous avait tenu séparé pendant tant d'années, alors, il fallait en sortir. Et vite.

À la fin de la journée, Nicolas, le maître des lieux, avait suggéré à Jolie de shooter une partie de la campagne loin des plages, dans cette petite ville typique du Mexique, ancienne bourgade colloniale, nommée Valladolid après la Valladolid espagnole qui, à l'époque, au XVIe siècle, était alors la capitale de l'Espagne. "Cette ville a énormément de charme, tu verras" avait-il promis. "Et la cathédrale San Gervasio est magnifique! C'est très local, très typique. Tous les habitants sont dans les rues. Tu vas adorer! J'en suis sûre!"

Il n'en avait pas fallu beaucoup plus à Jolie pour décrêter que le lendemain, nous passerions la journée à Valladolid. Tom et Jack étaient emballés. Moi je ne pensais qu'à une chose: il allait falloir se lever encore plus tôt... La production, quant à elle, avait paniqué. "Ce n'était pas prévu au programme!!!" Et avait passé le reste de la journée à organiser les détails de ce petit voyage dans les terres...

***

- Bird! On est arrivé, me chuchauta Jack dans l'oreille tout en me carressant le visage

- Hein?

- On est arrivé. Ils t'attendent pour le maquillage...

- Oh...

Nous avions stationné la Jeep devant le Coqui-Coqui Perfumery (2). Il était encore très tôt mais déjà, les habitants du village ouvraient leurs volets, curieux de savoir ce qui se tramait dans les rues de leur petite ville calme. Nous étions installés dans la parfumerie. Pendant que la maquilleuse tentait de camoufler les poches noires sous mes yeux, le coiffeur préparait une potion revitalisante dont lui seul avait le secret. Histoire de redynamiser ma chevelure. Sasha, aidée de son assistante, faisait l'inventaire des tenues prévues pour la journée. J'aperçus Jolie qui, sur le péron, était en grande discussion avec Jack et Tom. Elle buvait son café en fumant une cigarette. Le soleil, qui commençait à immerger, au loin, au dessus des arbres de la forêt tropicale, illuminait son visage. Elle mit sa main en visière et, dans un éclat de rire, se retourna et se dirigea vers moi.

- Ma belle! Comment vas-tu? Comment te sens-tu? Tu as besoin de quelque chose? Un verre d'eau? Un café? Nelly? Va chercher un café pour Elinor s'il te plait. Tu a l'air un peu fatiguée ma chérie... Ça va?

- Oui oui... Non. Ça va. Ne t'en fais pas.

Jolie était au petit soin. En même temps, il valait mieux que tout roule pour moi puisque d'une certaine manière, le shoot reposait sur mes épaules. Sans moi, plus de photos. Et, si tous les membres de l'équipe avait le droit d'avoir des cernes sous les yeux et les cheveux gras, moi, je ne pouvais me permettre de laisser la fatigue transparaitre sur mon visage. C'était ma bouille qui serait dans quelques mois placardé sur tous les billboards de London. Pfou... Heureusement que le maquillage existait. Les gens n'avaient vraiment pas idée de ce que l'on nous faisait subir pour leur offrir des affiches aussi glamour. Pas idée...

Deux heures plus tard, j'étais prête.

Métamorphosée.

Perchée sur des escarpins de quinze centimètres.

L'assistante de Sasha, qui m'arrivait au nombril, me tenait le bras pour m'aider à avancer. Nous sortimes dans la rue où une bande de Mariachis m'attendaient. Les instruments de musique à bout de bras. Les yeux goulus. Les petits hommes n'avaient probablement jamais vu une fille de l'est, à la peau blanche, vêtue d'une tunique en coton et dentelle, ceinturée par une luxueuse écharpe brodée de sequins. Mais surtout, perchée sur des échasses! J'avais l'impression d'être Blanche-Neige avec mes sept nains. Jack se précipita sur moi et me prit la main. Jolie m'expliqua ce que l'on attendait de moi.

- Alors. On va recréer une ambiance de parade. Défilé locale. Fête du village. Ma belle! Tu vas descendre la rue en marchant. Les Mariachis vont te suivre, en jouant de la guitare et en dansant. N'hésite pas à te déhancher, à jouer des épaules. Tu es heureuse d'etre avec les habitants du village. Ces Mariachis sont ta famille...


L'ambiance était phénoménale.

8AM et nous étions tous pleinement réveillés. Les Mariachis avaient su nous plonger dans l'atmosphère mexicaine. Toutes les deux secondes, un petit homme me pinçait les fesses et je hurlais de surprise!

"ÇA SUFFIT MAINTENANT!!!" grondai-je sans conviction aucune, ne pouvant m'empêcher de rigoler en voyant leurs petites bouilles d'enfants émerveillés. Jack shootait au Hasselblad. Noel dansait avec les mamies du village qui avaient sorti les tables et les chaises de la cuisine et s'étaient installées dans la rue, pour admirer le spectacle. Jolie et Tom se frottaient les mains de joie. Ravis que tout se déroule comme prévu. Nelly courait partout. Pour amener du gaffer aux assistants photos, un cocktail de fruits pour Jack, un café pour Jolie, une bouteille d'eau pour Sasha, un coca avec paille pour moi, une ombrelle pour me protéger du soleil qui commençait à taper sévère, des snacks pour toute l'équipe, une rallonge pour le séchoir du coiffeur, de l'ananas frais pour tout le monde...

***

Et pendant ce temps, à Tulum, Billie, Paige, Simon et Charlie étaient attablés sur la terrasse du Zamas (3) et dégustaient un ceviche de crevettes, des quesadillas aux champignons noirs et queso, du guacamole et des tacos, arrosés de Tequila Sangria.


(1) Coqui-Coqui Tulum, www.coquicoquispa.com

(2) Coqui-Coqui Perfumery, www.coquicoquispa.com