dehors

Comme une déflagration qui te tue les tympans,
Ou comme un ouragan qui te prend ta maison,
Tu te retrouves seul, personne en soutien,
Comme une explosion qui tuerait tous les tiens !
Arrêtes de pleurer, ton frère t’accompagne,
Ton père ne veut plus te voir même en photo,
Ta mère est morte, mais que fait-elle là haut ?
Ce soir tu dormiras comme Hussard à Carpiagne,
Quand pour tes week- end bloqué pour les gardes,
Tu dormais deux trois heures si plus par mégarde,
Alors le feu du ciel s’abattait sur toi,
Des gueulantes qui s’adressent à toi !
Allez, viens, on est là quelques uns,
La nuit dans nos voitures, chacun et tour à tour,
A surveiller les keufs et autres inopportuns,
Une couette sur toi pour affronter le froid !