Viens te battre, Eyjafjallajökull !

- Toi là ! Viens te battre si t'es un homme !

- Moi ?

- Oui toi, Eyjaf..jollf... truc quoi.

- Mais je ne m'appelle pas comme ça.

- M'en fous. T'es bien Islandais, non ?

- Pas du tout. J'aime bien les premiers albums de Björk, mais à part cette légère inclination musicale, je n'ai rien d'un Islandais.

- Pas grave, tu feras l'affaire. De toute façon faut bien que quelqu'un paye !

  Sur ce, j'ai coupé Eyjafjallajökull en deux (en fait, le type s'appelait Pierre Quelquechose. Il sera considéré plus tard dans les livres d'Histoire comme une victime collatérale de l'éruption volcanique).

Désolée mais il faut que j'arrête ici mon récit (commencé il y a 5 jours). Le temps me manque, je pars demain au Liban et ma valise me toise, la gueule toujours béante. Je ne vous ferai donc pas le compte-rendu de cette semaine passée dans l'incertitude et l'agacement, sans savoir si je pourrais rejoindre ma famille à Beyrouth, voyage qui avait été planifié depuis des mois.

En résumé aujourd'hui, après l'annulation de mon vol et tous les désagréments qui ont suivi, je déteste les volcans, l'Islande, les Islandais, Air France, son standard téléphonique à 0,34€ la minute, son site internet où aucune information n'est disponible et le reste dont je vous épargne les détails.

Demain, je partirai enfin. En attendant, je vous souhaite une très bonne semaine.

A très bientôt !

(après relecture, je trouve que cet article est le plus bizarre que j'ai écrit depuis longtemps)