Cadavre exquis – Pénélope Bagieu

Publié le 25 avril 2010 par Anaïs Valente

Ce titre est intrigant, isn't it ?  En tout cas, moi, il m'a intriguée.  Et l'image de la couverture a confirmé mon intuition : ce nouvel ouvrage de Pénélope Bagieu racontait, sans que le doute soit permis, la vie d'une famille de croque-morts.  Passque les personnages, sur la couv', ils étaient tout blancs.  Alors blancs + cadavre = croque-morts.  CQFD.

Et bien croyez-moi, j'ai autant d'intuition qu'un balai brosse.  Car de croque-morts il n'est point question (Mais, Pénélope, un album sur la vie d'une famille de croque-morts, ça te tente ?  Promis, je ne demanderai pas de droits pour avoir eu cette idée prodigieuse... quoique).

Donc, ma cervelle dénuée de toute intuition a découvert cadavre exquis.  Et a compris le pourquoi du titre, mais ça restera top secret, je ne voudrais pas gâcher votre plaisir.

Car de plaisir il est bel et bien question (nan, pas le plaisir lubrique, bande d'obsédé, le plaisir de la lecture) en découvrant ce Pénélope Bagieu conçu comme une histoire longue, sa toute première, une sorte de roman... mais illustré.  Et une réussite.  De toute façon, elle réussit tout ce qu'elle entreprend Pénélope, alors lire ses ouvrages c'est ne prendre aucun risque.  Mais tout de même, c'est une réussite que l'histoire de « Zoé, qui a un boulot pas drôle : elle est hôtesse d'accueil dans les salons de l'automobile ou du fromage et doit faire bonne figure, debout toute la journée avec des chaussures qui font mal aux pieds. Le jour où elle rencontre Thomas Rocher, écrivain à succès, la vie semble enfin lui sourire.

Mais pourquoi Thomas ne sort-il jamais de son grand appartement parisien ?

L'amour peut-il vivre en huis clos ? Et quel est dans cette histoire le rôle d'Agathe, la belle, froide et machiavélique éditrice de l'écrivain ? »

Ce livre cumule les aspects : roman illustré, ça je l'ai déjà dit, bourré d'humour comme d'hab, et saupoudré d'une bonne dose de mystère.

A dévorer sans modération... comme le croque-mort le faisait à l'époque où il dégustait les morts, enfin les croquait, enfin vous voyez quoi.  Nan, je suis pas obsédée par les croque-morts, si peu.

PS : le prix c'est 17 eur hein, chais pas ce qu'Amazon fiche...