Rides
Fermons les yeux sur ce monde,
Pour un instant lâcher prise,
Des mensonges et leur ronde,
Des toujours en heures grises.
Laissons un souffle sommeil,
Entrer dans nos cœurs avides,
Comme oubli, voile vermeil,
Cacher nos âmes arides.
Tuons l’espoir nouveau-né,
Avant qu’il ne soit trop tard,
Pour ne vivre que d’étés,
Dans l’ignorance sans fard.
Reculons vers nos hier,
Pour délaisser le futur,
Et nos mains sans lumière,
Apaiseront les blessures.
Effaçons de nos mémoires,
L’éclat trop fort de la vie,
Les lambeaux de notre histoire,
Ces rides, douleurs de l’envie.
par Stéphanie Le Béchec publié dans : contemplationsajouter un commentaire 0 commentaire (0) commentaires (0) <> recommander