C'est l'effet « Eyjafjallajokull ». Eruption, qui traverse la blancheur de la neige profonde, provoque une explosion, l'éclatement des roches du magma et une poussière de cendres. Cela peut durer longtemps. Un an la dernière fois. Des cendres partout. Que les vents emportent à leur gré. Surtout en altitude. Provoquant les paralysies du transport aérien actuelles. On ne parle que de cela. L'effet (surtout du fait du soufre !), peut se faire sentir sur la terre pendant quelques années et puis la nature reprend ses droits.
C'est ce que les vulcanologues expliquent. J'y vois une métaphore de certaines turbulences.
Mais aujourd'hui le Pape fête son 83e anniversaire, lundi 19, le 5e de son pontificat. Et bientôt de son intronisation.
L'heure est à l'action de grâce pour sa sagesse et sa modestie affable. Pour sa sérénité. Stat crux dum volvitur orbis. Pour l'acuité de sa perception de la réalité, et l'efficacité de son action. Pour sa pédagogie qui place à la porté de tous les trésors de la grande tradition chrétienne, spirituelle et théologique. Pour son exemple de prière, d'étude et de travail. Parce qu'il donne à la raison humaine toute sa force de dialogue. Pour son amour du Christ et sa compassion pour les blessures coeur humain.
Les évêques d'Amazonie lui ont chanté un « feliz aniversário » et ils lui ont confié leurs préoccupations. Ils risquent leurs vies à défendre les populations dont ils sont les bons pasteurs. Et ils ont confié Benoît XVI à la sainte patronne de l'Amazonie, la Vierge de Nazareth.
Le Pape est allé droit au cœur : le Christ vivant, centre des célébrations et de la vie des baptisés. C'est cela qui caractérise une communauté et une liturgie « chrétiennes », et rend possible l'évangélisation du monde.
Un message qui dépasse les frontières du Para et de ses voisins amazoniens. Merci.
Heureux anniversaires, Très Saint-Père !