J’aime les gens qui savent ce qui veulent. Surtout quand ce qu’ils veulent, c’est moi.
Non, je ne parle, pour une fois, pas de mecs (bien que le week-end avec le cyborg fut agréable, le résumé dans un prochain épisode, juste après la pub, ne zappez pas), mais de boulot. Vous vous souvenez, l’entretien d’embauche où je suis allée un peu (beaucoup) les mains dans les poches, avec un book fait à la va vite sur le coin du bureau en 10 secondes trente? Oui, la même fois où je vous ai dit que je n’étais pas épilée, bien que l’entretien professionnel ne motivait pas l’arrachage (de dents) de poils (aux dents).
Bref ça s’était bien passé, le monsieur est sa chemise rose (un homme qui ose portait une chemise rose, et qui en plus la porte bien, c’est la classe et ça en dit long sur lui je trouve) m’avait dit “Je vous veux”, droit dans les yeux et tout.
Ça fait toujours plaisir, même si j’ai eu envie de lui répondre “T’es bien gentil coco, mais j’suis en CDD chez un autre, si tu me veux faut que tu allonges le CDI, moi je demissionne pas comme ça juste parce que c’est kiffant de risquer de se faire traîner aux Prudhommes”. (Je vous épargne le paragraphe législation du travail)
Bien sûr j’ai rien dit, acquiescant pôliment comme toute fille pôlie qui n’a rien préparé à dire et qui, pour une fois, laisse les autres parler.
Sauf que ce matin, la chemise rose a appelé (j’espère pour lui qu’il a changé de fringues depuis jeudi, mais ça lui va bien comme surnom, et pour vous c’est visuel). Et effectivement, il me veut POUR DE VRAI. Il a convaincu mon employeur actuel de me laisser partir et tout. Ouais comme ça. En deux coups de fils. Sachant qu’il me restait deux mois de contrat et que la boîte n’a pas trop cherché à me retenir, que ça se passe mal depuis six mois et que je me fais entuber (je reste pôlie, ce n’était pas ma première formulation vous vous doutez bien) sur ma paye, aucun regret!!! Même si ça reste un CDD, hein, faut pas rêver non plus. Mais CDIfiable à l’issue qu’il a dit. Enfin on n’en est pas là du tout du tout!
J’ai donc 4 jours pour changer de vie, déménager dans une ville que j’ai vu une heure, à 300 kilomètres d’ici, mais à seulement 2h45 de mon vrai chez moi (ça a l’air loin comme ça, 2h45, mais quand on a vécu presque un an à 7h de ses “racines” comme dirait l’autre, ben on relativise vachement bien!)
Inutile de vous dire que je suis sur un petit nuage depuis ce matin. A bah si jviens quand même de vous le dire
.(Je profite de ce moment d’euphorie, car autant dans 15 jours je pleure. On sait ce qu’on perd, pas ce qu’on gagne dit le proverbe.)
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