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Nicole Cage Florentiny, Ymelda : Couleur blues d’Haïti

Publié le 26 avril 2010 par Imaniye

La photo du jour : Deux dames dans ma tribu

C’était hier dimanche 25 avril au grand Carbet, au concert de solidarité que l’écrivaine et poétesse Nicole Cage Florentiny et la chanteuse haîtienne Ymelda ont organisé pour clôturer leur semaine haïtienne. Peu de spectateurs certes, mais beaucoup d’artistes, de chaleur, de musique et de pawol pour les réconforter.
nicole-cage-ymelda Nicole et Ymelda…
La solidarité avec Haïti continue sur tous les fronts, même si les actions se font plus discrètes Elle se poursuit dans l’ombre ou dans la lumière comme hier où de nombreux artistes sont venus témoigner de leur soutien sans faille depuis le début au peuple haïtien. Je suis dans les coulisses et j’attends mon tour pour aller chanter « Choucoune » que je vous ai fait écouter déjà  ici, assaisonnée à toutes les sauces. J’ai retrouvé sur le net l’histoire de la chanson et j’ai pu la raconter, telle que je le ferai pour vous un jour, prochainement, si vous voulez bien patienter…

Donc je suis là et à mes côtés, ces deux superwoman dont je me dis qu’elles sont courageuses et généreuses, et que l’on a vu donner tout leur jus pour réussir, durant toute une semaine, à mobiliser la solidarité très lourdement sollicittée depuis cet affreux jour de janvier qui détruisit Haïti.


Nicole Cage Florentiny & Philippe Laval : hommage à Césaire à l’Unesco…

Elles savent que c’est maintenant plus que jamais, elles savent que c’est demain à coup sur, que c’est encore pendant longtemps qu’il faut veiller sur et aux côtés d’Haïti, et elles y sont allées, avec la foi qui fait que l’on a peur de rien et elles ont mobilisé un plateau artistique extraordinaire avec Jocelyne Béroard (descendue tout droit de l’avion), Eric Virgal, Cito Cavé, Jackie Defoi, les ballets Pomme Cannelle, Jean Luc Guanel, Eddy marc et tant d’autres ! Certains ont revisité des classiques haïtiens, d’autres ont dédié leur chanson avec pudeur et émotion.

J’étais en train d’admirer Sito Cavé en déplorant au fond de moi qu’un si beau spectacle se déroule devant si peu de gens, quand  soudain, les voila toute nimbées de bleu. Je les trouvai magnifiques et je ne pus m’empêcher d’être fière d’être de la même tribu qu’elles. A l’évidence,une chose s’imposa… mon dieu, fais qu’il reste de la batterie, please… klik !

Et voilà.


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