Magazine Journal intime

Les vrais œufs… sans la poule

Publié le 27 avril 2010 par Anaïs Valente

J'ai donc reçu six vrais œufs pondus par six vraies poules (enfin non, pas sûre qu'elles étaient six, en fin de compte).  Pas des œufs de batterie, pas des œufs de poules nourries avec des trucs chimiques, pas des œufs de poules qui ne verront jamais la couleur d'un brin d'herbe.

De vrais œufs de vraies poules, je vous dis.  Des poules dont je vous parlais hier.

Je nageais dans le bonheur, en les recevant.  Ça peut paraître ridicule, après tout ce ne sont que des œufs.

Et bien non non non, trois fois non.

Ce ne sont pas que des œufs.

Déjà, en les cassant, le jaune est super jaune, ça se voit de suite.  Mais surtout, il est super gros.  Si gros qu'une fois mélangé au blanc, le résultat est encore super jaune.  Tandis qu'avec les œufs des poules Delhaize, le mélange est jaunasse, beigeasse, bref hyper clair.  Une couleur qui ne donne pas envie.

Mais la couleur, finalement, on s'en moque un peu.

Ce qui compte, c'est le goût.

Et là, aussi, c'est incroyable.

Une fois dans la poêle grésillant de beurre, l'omelette reste d'un jaune plus ensoleillé que le soleil.  C'est beau à voir.  Et une fois dans la bouche, c'est peut-être psychologique, mais la texture semble plus moelleuse, plus onctueuse, et surtout plus gouteuse.  Ça, c'est pas psychologique, la différence de goût, foi d'Anaïs.

Dès la première bouchée, me voilà submergée par des souvenirs d'enfance.  Ce goût, cette omelette, c'est mon enfance.  Clairement et indubitablement mon enfance.  Enfin une omelette qui a du goût, sans y ajouter quoi que ce soit sinon un soupçon de poivre.  Du goût.  Du vrai goût.

Une omelette à l'œuf !

Et encore un orgasme gustatif à ajouter à ma liste, un.

Et quelques jours plus tard, je me faisais un petit buffet d'œufs... photo ?  Photo !

oeufsduo



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