
Hier était la journée de la glace de Ben & Jerry, que je rate chaque année en me promettant tout les ans d’y aller l’année d’après. C’est une journée où ils offrent à tout le monde un cornet de glace gratuit. Bon ben cette année, comme toutes les précédentes, je n’ai pas manqué à la tradition et je n’y étais pas. Fascinant !
Hier était la journée du boulot-boulot-j’ai-trois-milliards-de-trucs-à-faire-et-même-pas-le-temps-d’une-pause-café, et où pourtant je me suis retrouvée, malgré moi, à participer au tournage d’une émission télé (mais je vous raconterai ça plus en détail une autre fois). Vraiment fascinant !
Hier surtout, était la date du deuxième et dernier concert parisien de Mika pour sa tournée The boy who knew too much, et là, j’y étais. Ahhhhh !
Enfin pas par hasard non plus, on avait genre réservé nos places depuis perpette avec le bulot.
Evidemment, drame du déplacement pro oblige, j’ai bien faillit manquer l’événement à cause d’un putain de nuage de poussière islandais, mais finalement, le nuage a bien fait son travail et posé au sol les avions suffisamment longtemps pour que je puisse rester à Paris le 27. Yeah !
Heureusement d’ailleurs, car après lui avoir fait plusieurs fois le coup du concert annulé parce que je devais me rendre à Pétaouchnock juste à cette date là, je crois que le bulot, excédé, me préparai d’office une lettre de démission à remettre à mon patron le lendemain matin, si on ratait ce concert là.
Tout ça pour dire, qu’on était à Bercy hier soir et qu’on n’a pas boudé notre plaisir avec mon bulot.
Oui je sais. Aimer Mika ça fait un peu midinette en mal de star ac, mais que voulez-vous, je suis une cible marketing facile, moi Mika, j’ai accroché aux premiers accords déjantés de Grace Kelly et ai tout de suite adhéré à son univers pop acidulé et un peu barré. Et qui n’a pas chanté « Love love me » dans sa tête en sentant la gniac lui venir me jette la première pierre.






Le spectacle en lui-même était une petite merveille visuelle, avec des décors originaux, très colorés et très forts artistiquement parlant. Tout à fait dans l’univers de l’artiste.



ET malgré cette apparence enfantine, tout est pourtant très pro, calé à la seconde.

Même 20 ans plus tard.