Je n’aime pas les fins de semaine pluvieuses. On pourrait croire que la pluie inspire grâce au calme qui règne dehors, mais pour moi, c’est le contraire. J’ai du mal à sortir de ma léthargie. Quand il y a du soleil, y compris l’hiver, j’ai beaucoup plus d’énergie et mes doigts courent sur le clavier.
J’écris au compte-goutte depuis quelques jours. Non seulement, je pense beaucoup à mon roman pour ados mais on dirait qu’en plus, une partie de moi est triste à l’idée de quitter Isa et Maxim pour toujours ce qui me conduit à écrire au ralenti. J’ai très envie de me lancer dans la correction du tome I de ma série pour ados mais je ne veux pas négliger l’écriture de la fin de Éternellement givrée. Au contraire. Je veux m’y consacrer totalement.
Conclusion : c’est un peu une bataille constante dans ma tête. Isa se bat contre mes héroïnes de 15 ans et leur ordonne d’arrêter de prendre toute la place. D’autant plus qu’elle vit des choses assez intenses en ce moment, la demoiselle ! Je gère donc la tempête du mieux que je peux.
Je ne regrette pas d’avoir écrit un autre roman entre l’écriture de mon tome II et III. J’avais besoin d’une pause, de reprendre mon souffle, mais je ne pensais me faire autant aspirée par mes nouveaux personnages. J’ai compris que je ne pouvais m’investir à moitié dans les histoires que j’écris et c’est tant mieux.
Par contre, cela veut dire aussi que je ne me relancerai pas dans l’écriture d’un autre roman avant d’avoir terminé ma série pour ados. J’y ai beaucoup réfléchi. 4 tomes (voire 5), ça demande au moins 4 ans d’investissement. Ai-je envie de me consacrer à la littérature jeunesse pour autant de temps ? La réponse est oui.
J’adore écrire pour les adultes mais je crois que je vais tout autant adorer, si ce n’est plus, écrire pour les ados ! Ceci dit, j’ai d’autres projets d’écriture mais qui n’ont rien à voir avec des romans. Affaire à suivre !