Celle qui cavale.
Qui n’espère plus.
Qui absorbe la vie comme un chemin de croix.
Qui s’imbibe de souvenirs pour garantir sa durée.
Qui couine en silence une absence.
Une absence qui ne cesse de s’allonger.
D’opprimer sans fin ses aurores...
Ah! Si seulement elle pouvait faire une bonne pioncette
Pour qu’au potron-minet ce fiel qui l’intoxique,
Ait quitté son âme...
Celle qui supportait tant de tourment
Celle qui a maintenant tellement mal à l’amour
Pourrait enfin bénéficier de jours plus sereins!