A chaque fois que je vois la pub Lady Dior blue montrant Marion Cotillard échevelée devant la grande Oriental Pearl Tower de Shanghai, ça m’énerve.
Pfff… Trop belle la Marion, trop ronde la tour (468 m), et trop classe cette campagne qui fait le tour du monde : après Paris (Lady Dior Noir) et New-York (Lady Dior Rouge), voici Shanghai. On attend le court-métrage annoncé pour le 15 mai, signé David Lynch (excusez du peu). On avait déjà expliqué ici le dispositif)…
Voilà que depuis samedi, on n’entend plus parler que de l’exposition universelle, au même endroit, vous aviez compris : Shanghai, le « New York de 2020 ».
Les chiffres vertigineux parlent d’eux-mêmes : 300 milliards de dollars investis en 5 ans par la ville pour se préparer, la bourse de Shanghai qui dépasse celles de Tokyo et Londres en termes de transactions / jour, 632 m pour la future tour écologique Shanghai Tower qui sera prête dans 4 ans, 70 millions de visiteurs attendus pour l’expo universelle (dont 95% de Chinois), …
Architecture futuriste, grouillement urbain, développement forcené… la ville change tous les jours. Ce n’est pas mon copain Nico, parti là-bas depuis 2 ans, qui me dira le contraire. Quand il revient en France, il nous traite tous de lents et inamovibles vieux croûtons français… argghhh.
Et nous, on est coincés ici…
PS : à lire dans la Tribune, le beau dossier sur Shanghai.