Mes montagnes

Vert croquant

Féeriques feuillus

Hier après-midi, j’ai fait une promenade en solitaire dans le Val-de-Ruz , sous la pluie, des Vieux-Près à Dombresson.

Après avoir regardé trois spéléologues chevronnés entrer dans un trou afin d’explorer une grotte découverte il y une dizaine de jours au milieu d’un champs au cours de travaux destinés à tirer une nouvelle ligne électrique, j’ai décidé de partir à la recherche des feuillus vus de la voiture quelques mètres plus bas. Les Vieux-Près, qui se trouvent à une altitude chaux-de-fonnière, manquent à l’instar de ma ville cruellement d’arbres feuillus or, malgré la tendresse que j’éprouve pour les sapins des hauteurs, j’aime à partir du printemps faire quelques infidélités aux aiguilles pour admirer les feuilles, plus douces au regard que les piquantes parures des conifères. En cette saison, j’aime la couleur vert tendre des feuillus qui donnent à la forêt la féerique lumière d’une nature en renaissance.

Durant cette balade, j’ai beaucoup pensé à ma chienne Jocaste, décédée jeudi . Me suis souvenue du lien invisible qui m’unissait à elle lors de nos promenades en duo lorsque sa santé le permettait encore. Une sorte de laisse mentale qui me permettait d’anticiper ses réactions et d’agir en conséquence au moment voulu y compris quand elle disparaissait dans les bois.

Cependant, malgré son absence, j’ai eu l’impression qu’elle n’était pas très loin, un peu comme si sa petite âme de chienne fidèle s’acharnait à rester près de moi.

Ci-dessous, des photos de la forêt prises au cours de cette petite marche dominicale sous la pluie.