Magazine Humeur
Etre et avoir été: pas simple
Publié le 03 mai 2010 par BregoJe viens de découvrir Marie Cherrier, jeune chanteuse française née du côté de Blois. Dans son album figure une chanson-hommage dédiée à Renaud. C'est exactement que ce je ressens quand j'entend notre ex-chanteur énervant. Avec justesse, elle lui adresse un beau compliment avec de nombreuses références à ses chansons. Chapeau, Marie!La chanson s'appelle "Ben alors quoi?"
J'te regrette, le chanteur énervant
Bon, t'as l'droit de ne plus être énervé
Mais j'peux pas le croire
Y a encore tant à protester et à pleurer
M'dis pas qu't'as fait ton dernier bal
Qu'ta gueule d'aminche a la corde aux cons
Qu'tu t'es rangé pour une dame
Qui t'tient maintenant par le licou
Allez, dis-lui "Adieu minette"
Que jamais on n'aura ta peau
Qu't'as des caillasses plein tes chaussettes
Si on veut r'tourner ton manteau
J'me dis quand même que j'te pardonne
De nourrir ton blé, pour ses cheveux
J'me dis quand même que tu déconnes
Je n'me retrouve plus dans tes yeux
Elle t'a décollé de ton zinc
Bon, ça, j'peux pas lui en vouloir
Mais pour t'coller sur TF1
J'ai dû regarder pour y croire
Allez, dis-lui "Adieu minette"
Qu'les filles honnêtes, t'y crois pas trop
Que tu veux garder ta casquette
Pas faire le pantin sur un plateau
Y a eu Dylan avant toi
Ben alors quoi ? T'avais promis
Ça y est, tu es tombé du toit
L'p'tit chat est mort pour une souris
Alors, c'est le feu vert aux pourris
Aux avocats de Bhopal
Aux militaires, à la nuit
A la pollution de notre étoile
Aux massacres des Indiens
A l'école où on n'apprend rien
Sirop de la rue ne soigne plus
Si toi t'abandonnes, j'y crois plus !
Allez, dis-lui "Adieu minette"
Que toi, tu préfères les oiseaux
Que plus on vole, moins on s'achète
Qu'est-ce tu fous ? J't'attends bien plus haut
Allez, ici, j'vais m'arrêter
Parce que je t'aime, parce que tu l'aimes
C'est pas d'la jalousie, tu sais
Et au grand jamais, de la haine
Mais j'voulais qu'tu fouilles dans mon sac
Bien au fond j'y gardais, planqués
Plein de Stimorol en vrac
Ainsi soit-il, vivent les mariés !
Pour moi, tu restes marchand de tendresse
Et jamais on n'aura ta peau
Ton cassoulet pour ta gonzesse
Et tes rengaines dans les ghettos
Pour moi, tu restes marchand de tendresse
Et jamais on n'aura ta peau
Ton cassoulet pour ta gonzesse
Et tes rengaines dans les ghettos
Les ghettos