Magazine Journal intime
Lya Kebede: Flower Bomb !
Publié le 25 mars 2010 par BestofdJ'avoue que j'ai un peu traîné des pieds pour aller voir "Fleur du désert". Je connaissais (en substance) l'histoire de Waris Dirie et surtout son engagement auprès les personnes (ou bien que le premier mot doit être au singulier)." class="verupdated" title="">des Nations Unies pour lutter contre l'excision. Je trouvais génial le fait d'adapter à l'écran son car." class="verupdated" title="">autobiographie, car cela permetrait de toucher et par conséquent de sensibiliser un plus grand nombre de personnes sur le sujet des mutilations sexuelles subies par les femmes en Afrique et ailleurs. Jusqu'à ce que je découvre l'affiche et la bande annonce du film.
J'ai trouvé toutes les deux tellement cheap que même la présence de Lya Kebede l'un de, par ex.: je parle de mes amis." class="modupdated" title="">de mes modèle préféré n'j'ai dit (dire), j'ai su (savoir), j'ai couvert (couvrir), j'ai mis (mettre), j'ai écrit (écrire)." class="ver" title="">a pas suffit à me donner l'envie. Et puis les premiers avis positifs sont tombés et j'ai cédé. -é, par ex.: j'ai travaillé." class="verupdated" title="">A vrai dire j'avais peur que le sujet soit traité de manière légère ou pire manichéenne comme je le déplore trop souvent pour des films qui traitent de sujets aussi graves (Blood Diamond, Invictus). Le film commence plutôt mal: de plutôt que des quand l'adjectif pluriel précède le nom, par ex.: ce sont de bons amis." class="verupdated" title="">De mauvais plans du désert arrosés d'une musique (qui se nous désirons partir. Cependant, un article partitif est possible, par ex.: elle veut du travail." class="verupdated" title="">veut) de circonstance et tellement forte que dès les premières minute, je crains le pire ! Fort heureusement cela ne dure pas trop longtemps et l'on rentre rapidement dans le vif du sujet même si grâce ou à cause de la magie du flashback ont retombe régulièrement sur -nt), par ex.: les gens disent, elles prennent." class="verupdated" title="">ces plans qui pour moi ne servent qu'à combler un scénario qui n'a pas confiance en lui. Et pourtant, le film et surtout Lya, se défendent et une étape importante (exception: si vous utilisez un participe présent -ant ou faites l'accord avec un nom masculin qui précède)." class="verupdated" title="">la magie finit (assez laborieusement il faut le dire) par opérer.Les bien pensant y verront sans doute un film pleurnichard de plus " à la Precious", une histoires de plus relevant du "Folklore "(noir) et pas assez "subtiles" pour côtoyer les Scoreses et autres grands maîtres du "vrai" cinéma, mais pour emprunter une formule chère à notre Sarkozy, laissons les chroniqueurs ciné chroniquer et jugeons en spectateurs. Liya Kebede crève littéralement l'écran et en grande professionnelle dépasse sa ressemblance saisissante avec Waris.
Même si son statut de quasi top-model et ses origines pourraient laisser penser qu'il s'agit d'un rôle de composition (Et ce n'est absolument pas le cas) , il faut reconnaître qu'elle relève à merveille le défi qui lui a été confié, c'est-à-dire." class="modupdated" title="">c'est-à-dire soutenir de ses frêles épaules un film bourré de défauts (il souffre d'un manque de moyens évident et de quelques blancs persistants) mais certes ambitieux. Ce qui fait la force de ce film c'est avant tout son scénario et l'énorme recul dont Lya a sans de, par ex.: avant de partir." class="ver" title="">doute du faire preuve pour parfaitement coller à une histoire dont on connait la finsortie ou provenant. Le mot anglais “issue” = question ou problème." class="verupdated" title=""> en forme de conte de fée. Le film a ainsi l'intelligence de traiter de manière global plusieurs problèmes que l'opinion publique ou les personnes qui n'y sont pas confrontées envisagent trop souvent de manière isolée. Le film démontre à quel point ses problèmes se superosent
" class="ver" title="">: Les traditions injustes et brutales et -s final), ou le premier mot doit être au pluriel." class="verupdated" title="">la difficulté qu'ont les peuples à s'y affranchir. La nécessité de s'intégrer sans s'assimiler pour ne pas se et n'est pas précédé d'une virgule." class="verupdated" title="">perdre et risquer d'oublier qui l'on est vraiment, pas celle que les autres voient en nous. -ent), par ex.: les gens disent. A vous de vérifier!" class="verupdated" title="">Les images d'épinal traditionnelement accolées à l'immigration sont écorchées vives : Le désir de rentrer "chez soit" est toujours plus grand que le bénéfice tout relatif que l'on tire de situations qui persitent dans la précarité. Le film ne porte pas de jugement et ne propose pas de solution mais." class="verupdated" title="">concrète, mais comme "Precious" agit comme un porte-voix en portant à l'écran des douleurs trop souvent etoufées ou niées. Cela ne peut que déranger ceux qui se racontent des histoires ou les poussifs prompts à brandir le drapeau rouge du "cliché" à la première tentative d'interpellation sur des vérités qui dérangent ou arrangent.
Qu'on se le dise, ce film n'est pas du grand cinéma, mais il remplit ses promesses et à par ex.: Elle va à la plage (exception = si a correspond au verbe avoir)." class="verupdated" title="">offre à Lya Kebede un rôle très classe. Cela fait tellement de bien de voir une vraie mince vraiment belle que même les magazines semblent se rappeler à la beauté et à la grâce d'une des top qui est sans le plus." class="ver" title="">doute la plus discrète que l'on connaisse. Depuis la sortie du film elle enchaîne les séances photos avec les plus grands photographes et les couvertures comme cette magnifique série du vogue US d'avril que l'on doit à Mert&Marcus. Et si le monde de la mode un peu comme Waris qui s'est rapidement retirée pour consacrer ses apparitions aux causes humanitaires revenait finalement aux valeurs sur; “certain/sure” = sûr (masc.); sûre (fém.)." class="verupdated" title="">sûres ?
Je vous laisse méditer (ou pas) avec la suite de cette Amazing série...
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