C’était au cours d’un « déplacement » comme il est dit administrativement pour désigner une mission de travail dans un site lointain. C’était un écrit non achevé, oublié, retrouvé ce soir et joyeusement repêché comme un cadeau du hasard dans ces longs instants de non inspiration :
« Mercredi
Départ très tôt pour la ville de Gabès avec en poche les clés d’une maison en plein centre ville, au quartier de « Jara ». Arrivé à onze heure, direction « Ghanouch », la zone industrielle, source de la grosse et durable pollution qui frappe cette « agréable » ville oasis. Après cinq heures de travail et sans interruption, enfin un peu de repos, mais je ne dois pas oublier les recommandations répétées du propriétaire de la demeure fermée depuis quelques mois à l’aérer et l’ouvrir au maximum et le plus long temps possible. La soirée ne fut ni longue, ni monotone, lecture qui s’éternise du « Le monde selon Garp » dodo dés vingt et une heure.
Jeudi
Réveil, petit déjeuner et démarrage d’une demie journée encore de travail, l’après midi, direction la ville de Sfax où je devrai atteindre ou plutôt rejoindre un ami. L’intellect, mon anar de toujours MB et moi, au port, dans l’attente du « Loude » ce bac assurant la navette entre le continent et l’ile de Kerkena. Un faible vent continu de souffler en cette fin d’après midi… »