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Elle se mit à hurler, et continua ainsi durant ce qui lui sembla des heures et des heures. Épuisée, elle s'arrêta de crier au même moment que la porte s'ouvrit. Elle regarda son agresseur du coin de l'œil. C'était le plus petit. Il déposa un plateau sur la table, et allait sortir quand Marie l'interpella.
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Eh ? Dit-elle.
L'homme se retourna.
Pourquoi moi ? Pourquoi me retenez-vous ici ? Pourquoi dois-je servir de casse- croûte à votre boss ? Qu'est ce que je vous ai fait ? Demanda-t-elle.
Rien ! Rien du tout, tu ne nous as rien fait. C'est la volonté du patron, c'est tout.
Et vot' patron, il se prend pour Dieu, c'est ça ?
Tu ne feras que payer les intérêts de retard.
Mais de quoi vous parlez ? Je ne lui dois rien à votre patron. Je ne le connais même pas.
Toi non ! Mais quelqu'un qui t'est proche lui doit beaucoup.
Et il partit sans attendre la suite.
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