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Je me fracture le talon et deux côtes : où me faire soigner ?

Publié le 09 mai 2010 par Jean-Luc Vautravers
Je me fracture le talon et deux côtes : où me faire soigner ? Je me fracture le talon et deux côtes : où me faire soigner ? Je me fracture le talon et deux côtes : où me faire soigner ?
Catastrophe et damnation ! Je me suis fracturé le talon et deux côtes en faisant visiter le riad Clair de Lune (voir Le riad Clair de Lune du Jardin aux Etoiles remis en vente) à des connaissances marseillaises rencontrées la veille à l'admirable Atlas Kasbah (voir Atlas Kasbah : écolodge sur les contreforts de l'Atlas près d'Agadir), dont je vous reparlerai prochainement avec plaisir.
Nous étions en train de descendre un escalier quelque peu endommagé par les récentes pluies diluviennes (voir Enormes dégâts dus aux pluies dans le Souss et à Agadir et Inondations au Sud du Maroc : les images parlent) lorsqu'on me posa une question consistant à savoir si les murs du Clair de lune étaient bien en pisé. Je commis l'erreur d'y répondre sur le champ, sans bien observer devant moi que l'escalier était encore occupé par deux des participants à cette visite. La chute, un mètre et demi plus bas, fut inévitable... Des traces témoignant du traumatisme subi ne tardèrent pas à apparaître sur le pied droit (à gauche). Celui-là même qui venait, quelques mois plus tôt, de bénéficier d'une opération contre la fibromyalgie (voir le site du professeur Bauer http://www.fms-bauer.ch/).
Animé de bonnes intentions, Brahim, mon jardinier, prit immédiatement des dispositions pour me conduire chez le "docteur Hassan" qui, un bandage cartonné plus tard, se révéla être... le rebouteux le plus célèbre d'Ouled Teima (voir Ouled Teima : entre recherche de la modernité et dangers). Les oedèmes et le gonflement qui apparurent 48 heures plus tard (au centre) ne rassurèrent ni leur propriétaire ni le groupe de médecins français bénévoles, rentrés de mission à Marrakech et rencontrés chez Sven (voir Ouverture du Riad Taroudant : beau résultat coloré et lumineux). Je savais qu'il fallait absolument éviter l'Hôpital Hassan II d'Agadir, dont la réputation est calamiteuse. Mais j'ignorais où me rendre pour être bien traité. Un ami de Sven, David, prit alors rendez-vous auprès du Dr Mohamed Chliyah, traumatologue et patron de la Clinique des spécialités de la capitale du Souss (à droite). C'était la bonne adresse, ainsi que je vais le conter dans mon prochain message.

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