Alex Schmorell (à droite) arrose son ami d'enfance
Christoph Probst (à gauche).
Ils se retrouveront plus tard dans le mouvement estudiantin d'opposition au
nazisme «La Rose Blanche».
Alex Schmorell (à gauche) et son ami Hans
Scholl (à droite) en 1942, tous deux membres de «La Rose
Blanche».
Extrait des Lettres et Carnets Scholl
Journal de Sophie Scholl (10 octobre 1942)
« ... Ce matin, je suis allée chez les Schmorell chercher des livres dans la chambre de Schurik [Alex Schmorell]. Comme on se berce d'illusions parfois ! Voici quelques mois je pensais que je portais plus d'affection à Schurik qu'à beaucoup d'autres. Mais ce n'était qu'une illusion trompeuse dès le début. Juste ma vanité qui désirait posséder un homme qui valait quelque chose aux yeux d'autrui. Oh que je me dégoûte ! Que je déforme ridiculement mon image, et ... non, je voudrais l'occasion de faire mes preuves autrement.
Que le ciel était beau aujourd'hui, et les plantes et les arbres, qu'ils étaient beaux et merveilleux. Et pourtant de les voir ne m'a pas rendue heureuse, mais m'a emplie d'une douce mélancolie. Un innocent rappel d'une faute, de ma faute. »
(Extrait du livre Hans et Sophie Scholl : Lettres et carnets, Tallandier, 2008, p. 325)