VDM. Ma journée commence sur la sonnerie de réveil qui me tire du lit la rare fois où je me dis, ah, j’ai envie de rester au lit, surtout que c’est jour férié et qu’on n’a pas cours. Mais je sors quand même du lit, parce que j’ai promis à une amie d’aller réviser les maths avec elle et d’avancer dans nos résumés. J’arrive chez elle vers 9h. La route se passa sans trop de problèmes, mais sous une pluie diluvienne qui m’a suivi toute la journée. Je repars vers 14h et j’ai du perdre mon cerveau en cours de route.
Avant de partir, j’appelle mon ex, car nous avions prévu de nous voir ce jour-là et que je lui avais dit que je l’appellerai dès que j’en avais fini de mes révisions. Je tombe sur: la boîte vocale. Alors je me dis, bah, j’ai 20 minutes de trajet, alors j’envoie un SMS. 20 minutes après, l’SMS n’est toujours pas arrivé selon mon portable.
Donc, je me dis que je vais me tenir à mes plans et que je vais passer chez lui “le prendre”. J’avais tellement mon cerveau en dehors de mon crâne que j’ai tout d’abord allumé la lumière au lieu de sonner. Alors au bout de 2 minutes, je m’en rends compte et je me dis. Ah, c’est le mauvais bouton. Je retente. Cette fois, c’est la bonne. La mère de mon ex m’ouvre. Je lui fais un beau sourire et lui m’excuse de la déranger un jour férié, mais que je me demandais si X. était là. Elle me dit que oui, puis coupe court en me lançant un: “Il dort.” Alors, je tente de lui faire comprendre que c’était prévu et lui explique de long, de large et de travers qu’il faut que je le voie. Elle me dit qu’il lui a demandé de ne pas le réveiller avant 15h, car il est rentré hier à 22h de l’armée. — Mais je te plains, pauvre chou.
Puis viens la révélation. Elle peut lui dire que je suis passée et de me rappeler. Ouais, ça c’est pas de refus. Je m’en vais, reprends la voiture et rentre chez moi, frustrée, car je devais le voir et lui parler d’un truc important.
Il est quasi demain, et il ne m’a ni écrit, ni rappelé. Déception, une nouvelle fois. Une fois alors qu’on était en couple, cette fois, on ne l’est pas. J’ai envie de lui dire: Auf Nimmerwiedersehen! A jamais, quoi.
Arrivée à l’entrée de la ville, je me dis que je vais acheter une carte de bon rétablissement pour un ami qui est à l’hôpital depuis dimanche. Il m’avait dit au téléphone qu’il allait être opéré et avait sous-entendu qu’il ne voulait pas trop que je passe. Après avoir écrit la carte dans la voiture, je me rends à l’hôpital. Ça va être vite réglé. Passage à l’accueil et remise de la carte. Bye, bye l’hôpital.
Sauf qu’à l’accueil, la dame me dit que le courrier n’est que distribué demain et que malheureusement je sais qu’il est prévu qu’il sorte demain. Alors je lui demande si je peux monter à l’étage et le donner à une infirmière. Je monte effectivement à l’étage (le même que lorsque ma mère était à l’hôpital l’année dernière), je me rue sur la première infirmière que je vois et lui explique qu’elle doit donner ça à la personne intéressée. Elle me rétorque qu’il est juste là-bas, à ma gauche. Mais non, je ne veux pas le voir, ou plutôt, je ne veux pas qu’il sache que j’ai pu le voir dans un état de faiblesse… Il s’agit de son honneur, je fais quand même preuve d’un minimum de tact. Je prends le prochain ascenseur qui ne veux pas venir. Arrivée finalement au rez-de-chaussée, je dois passer devant la pédriatrie. Et là pédiatrie j’ai déjà été. En plus, les urgences sont directement connectées avec l’endroit où je me situe. Oui, depuis de trop nombreux passages à l’hôpital, je n’arrive pas à remettre les pieds dedans. Enfin, j’y arrive, mais là, c’est compulsif, je suis quasiment en train de courir à travers les couloirs pour sortir, la clé de voiture à la main, le ticket du parking et mon portable dans l’autre main. Je les écrase. Et je me prends la pluie dans la gueule en sortant.
Quand j’arrive enfin chez moi, ma mère ne trouve rien de mieux que de me dire que je dois ranger ma chambre. Ensuite, je dois gérer des gens qui ont pour problème un ordinateur qui a explosé. Je l’ai dit, il a explosé (avant-hier). D’un côté mes parents en ont marre de cet ordinateur, parce qu’il est lent et qu’il est bourré de problèmes, d’un autre côté l’alimentation a explosé et la carte graphique aussi. Si autre chose a également souffert, je n’en sais rien. Mon frère ne veut pas abandonner son ordinateur monté main, alors il faudrait racheter des pièces pour reconstruire un PC. Il appelle à ce moment-là. Je lui dit que ce serait une meilleure idée de justement en acheter un tout neuf et de tout nous faire installer, parce que j’en ai marre. A part pour scanner et avoir accès à mes documents de la période d’avant mon ordinateur portable, je n’en ai pas vraiment besoin. Mais d’un premier côté, mes parents n’y connaissent pas grand chose en informatique et comptent sur moi pour faire les bons choix. Je ne suis pas informaticienne et mon frère y connait plus que moi, sauf que je ne peux pas lui faire trop confiance pour ça. Il a réussi à me dire que l’ordinateur explosé n’avait de toute façon pas besoin d’un antivirus (là, il fonctionnait encore). Ah bon? Pourtant à la dernière analyse que j’avais faite, il y avait environ 20 trucs louches dessus, dont deux troyens. Pas besoin? Laisse-moi rire.
Décidément, je n’ai pas la vie toute rose, cette journée en particulier. Mais j’espère que ça s’arrangera rapidement et puis demain soir, c’est un programme un peu spécial que je vais vivre et qui ne sera pas relaté dans un article. Il s’agit de ma vie (très) privée. Keep out!
Oui, il pleut encore, au cas où si la météo vous intéressait.