Mais que sont nos Jules devenus
qu’on avait de si près tenus ?
Nous sommes en droit de nous en inquiéter… Car quoi depuis notre « César dit l’Empereur », « notre Verne le visionnaire », « notre Renard attiré par le poil de carotte », on ne fait état d’aucun Jules digne de ce prénom. De la Juliette, ça on en a eu, et des qui tiennent la route : La Drouet, La Récamier, La Gréco, La Binoche… Mais du Jules, on n’en trouve plus, ou alors au rayon parfum !
Tout se perd, tout se galvaude : julot, barbot, mac, mec voilà ce que le jules est devenu. Bien sûr pour faire un jules idéal, on pourrait en réunir plusieurs, mais fiscalement ce n’est pas reconnu et cela entrainerait beaucoup de paperasseries administratives.
Alors mesdames, avant de nommer votre fils du doux prénom de « Jules », réfléchissez bien, c’est un lourd tribu : Simplet, Amour ou même Roméo pourrait être un second choix, car passer après un empereur, c’est beaucoup lui demander au petit non !
Quand j’étais enceinte, Jules était mon prénom favori,
alors j’ai choisi… J’ai eu une fille.
En ce 12 avril… Bonne fête, les Jules !