J’aime ces moments où plus rien ne compte autour de moi, où je n’entends rien, où je ne vois rien, où je suis totalement dans mon univers. Et mes doigts courent sur le clavier, j’oublie des mots, je fais des fautes qu’un enfant de 8 ans ne ferait pas, j’ai même mal aux doigts mais je continue. J’avais l’impression de recevoir des doses d’adrénaline.
Je me répète et je le répète encore : la fin est proche. Tristesse et joie s’emmêlent. Ce que j’ai aimé dans l’écriture de ma trilogie, c’est de m’inspirer de mes expériences, de créer des personnages qui sont près de moi, je crois que les auteurs agissent souvent ainsi en écrivant leurs premiers romans. Maintenant, j’ai envie de me distancier de mes personnages. J’ai envie de vivre des vies que je n’ai pas vécues à travers eux. J’ai envie d’explorer des choses qui me sont inconnues.
Avec ma série pour ados, je vais pouvoir dépeindre des personnages loin de moi, loin de l’adolescente que j’ai été. Bien sûr, il y aura toujours un peu de moi, un peu de mon entourage aussi (si vous côtoyez des auteurs, c’est à vos risques et périls messieurs, dames !) mais l’histoire racontée dans mes 4 tomes sera très loin de la mienne et j’ai hâte de m’y plonger.