(écrit en 2007)
M’écoule sans bruit et grossie comme du luffa y «refuge» ma douleur. Du moins, tente de la maquiller un peu vis-à-vis l’amoureux d’aux jours d’aujourd’hui qui ne sait pas du tout à quel point l’ami qui succombe chaque heure qui passe de son cancer a compté pour moi. En fait, par intermittence marées se déchaînent et dégraissent bajoues, arborent tout mon chagrin au grand jour et me fait cafouiller devant le chéri qui ne veut que me redémarrer le sourire sur mon visage alors qu’il ne sait pas que c’est d’une périmée relation amante qu’il est en train de me consoler.
Je me sens cheap…