Les rillettes de poisson de Bibi

Burn out.
Un peu tiré sur la corde. Un peu beaucoup. Sans m’en rendre compte, de nuits sans sommeil, en journées sans soleil, d’heures d’avion en jours de stress, de soirées arrosées en weekend de vadrouille, de réunions en transiliens du matin, un trop plein d’activités, de nouvelles et d’émotions… Stop.
A 12 heures de sommeil par jour, et 2 de sieste, je crois qu’on peut dire que mon corps m’a dit stop. Qu’il était temps que je l’écoute. Heureusement, le calendrier aidant, grâce au viaduc de l’ascension, nous voilà, le bulot et moi, entre de bonnes mains. Les meilleures qu’ils soient pour nous remettre sur pied, et nous permettre de repartir pour de nouvelles aventures, à coup de bons petits plats, de ballades familiales, de parties de tarots, de sieste et de grasse mat’ à rallonge.
Une vraie vie de chat.
Pour vous faire profiter de mon régime Bibi, je vous copie ici la recette de ses fameuses rillettes de poisson, qui réjouissent les papilles de trois générations.
Les rillettes de poisson de Bibi

3 cas de moutarde1 cas de vinaigre2-3 cas d’huile2 petites échalotes hachées (ou une grosse)Cerfeuil, aneth (selon les goûts)600 g de poisson gras (sardine, maquereau, hareng, frais ou en boite... mais c'est mieux frais)
Faire cuire le poisson au court bouillon, en gardant l’eau à peine frémissante, pendant 10 min. Sortir le poisson, le laisser refroidir, l’émietter. (Si vous utilisez du poisson en conserve, l'émiettez simplement)
Mélanger la moutarde, le vinaigre et l’huile pour faire une sorte de vinaigrette très épaisse, un peu comme une mayonnaise sans œuf. Ajouter le cerfeuil ou l’aneth, un peu de sel et poivre, en fonction du poisson choisi.
Mélanger le poisson émietté et la sauce. Bien incorporer.
Servir dans des verrines individuelles avec quelques tranches de pain de campagne, ou faire un grand bol dans lequel les gourmands viendront plonger leurs cuillères. Attendez-vous à une bataille en règle pour la dernière part !
PS: la photo n'est pas contractuelle, et est tirée du web... il faut dire que tout a été si vite mangé que l'appareil photo n'a pas eu le temps de saisir l'instant. Promis, je vous mets les vraies dès que possible.