Non, mais faut que je t’explique le délire un petit peu. Cet article est véritable coup de gueule, est rempli de révélations en tout genre, et tu es autorisé à poster les commentaires que tu veux, si tu restes poli. J’entends par poli le fait que tu ne m’insulteras pas, et que si tu as besoin de t’énerver, tu me le fais savoir par mail.
Donc en fait, mon blog, c’est un journal intime. Je suis une Bridget Jones qui écrit ses déboires sur la blogosphère, parce que tu sais qu’Internet est mon pacemaker et que j’ai pas envie d’avoir un journal intime, un vrai, avec un stylo tout ça…
Et donc, tu sais aussi que j’ai envie d’être actrice, et que je me bagarre pour réaliser ce rêve, et que ce blog, c’est un peu mon moment relâche, tu vois. J’y poste les trucs qui sont futiles dans ma vie. Je vais pas te poster des trucs sérieux, tu vas t’emmerder comme un rat mort.
Et donc, again, ce qui est sur mon blog, ce n’est pas ce qui me fera vivre, ou qui nuira une quelconque réputation que j’ai… tout ça, parce que j’en ai rien à carrer. Je veux être comédienne, et pas blogueuse hype mode. Et tu vas comprendre pourquoi…
Comédienne, c’est mon rêve depuis gamine, et j’ai beaucoup d’arguments pour prouver que je dois faire ça, et pas autre chose. Mais si je le fais, ça nuira dans ma vie. Parce qu’il y a mes amis, ma famille qui lisent le blog, et ça deviendrait méga gênant.
Mais si par exemple, j’ai envie de dire des trucs comme « je fantasme sur Hugh Grant » ou bien que « je suis une vraie Carrie Bradshaw, plus gourdasse que l’originale », c’est pas gênant. Parce que je m’en fous. Et là, tu vois, j’ai envie de passer un méga gros coup de gueule. Et si il me nuit d’une quelconque façon sur la blogo, j’en ai rien à cirer : parce que mon rêve, c’est comédienne, et pas blogueuse.
En gros, si on résume : ici, je suis Frenchie Bridget. Dans ma vie, je suis Sophie Levi. Les deux sont différentes, et ne se rencontrent jamais. Et donc oui, je suis schizo.
Voici quelques petits déboires sur la blogosphère. Certaines blogueuses, et là, je ne pointe que du doigt les filles dans le milieu de la mode et du maquillage, parce que je n’ai eu de problèmes qu’avec elles, ont comme qui dirait un putain de gros melon à la place de la caboche. Et je ne sais pas si tu le sais, mais je déteste au plus haut point de me rabaisser, et de baiser les pieds d’une rombière pour avoir parler vulgairement (Bridget Jones ne mâche pas ses mots, j’en fais autant)
Et je déteste le prétexte que tu es la prêtresse sur la blogo, tu as le droit de snober tes lecteurs. Je m’explique. Tu postes un commentaire sur un blog trèèèèèès connu (pas besoin de citer des noms, on s’en fout), tu attends qu’il soit modéré, et par la volonté du Saint Esprit ou d’un autre couillon, ton commentaire n’apparaît jamais. Tiens, tiens ? Même que des fois, le Saint Esprit joue un peu, et te modifie ton commentaire. Et encore plus drôle, des fois, il te coupe ton URL de blog. Ha, Ha ?
Et phénomène encore plus fameux, si tu es observateur, tu remarqueras que certains commentaires sont identiques, à part le nom, et la ponctuation. Oui oui oui…
Qu’elles aient des lots gratuits de maquillage, de fringues… j’en ai rien à battre, vraiment. Et je n’en suis même pas jalouse, parce que je préfère me payer une fringue, et savoir que je l’ai mérité, que de recevoir tout gratos. Qu’elles se fassent de la pub avec des faux commentaires, ça devient un souilla gênant, parce que c’est prendre ton lectorat pour un con. Supprimer, bloquer, ou modifier les commentaires, parce que ça ne brosse pas dans le sens du poil de la Reine, alors ça, non.
Le monde du blog devient du grand n’importe quoi, où tu dois glorifier les sois disants meilleurs pour avoir un peu de retombée plus tard. Où tu dois rester poli en n’importe quelle circonstance. Et surtout, toujours fermer ta bouche, pour ne pas dire gueule, quand tu n’es pas du même avis que l’auteur, ou d’un lecteur fétiche de l’auteur…
Alors oui, je sais que si je veux réussir dans le cinéma, faut que je sois gentille douce bonne… Mais là, on est sur un blog, un journal intime, et donc mon monde. Et je vais pas me taire ici, crois moi.
Ceci étant dit, tu commentes si tu veux, tu craches sur mon nom si tu veux… mais surtout : exprime toi !