- Qu’est-ce que tu cherches ?
Je ne sais pas.
- Qu’est-ce que tu veux ?
Ce que je ne peux pas.
- Pourquoi tu vis ?
J’n’ai pas choisi.
- Pourquoi tu meurs ?
Parc’ que j’ai peur
- Qu’est-ce qui t’arrête ? Qu’est-ce qui t’empêche ?
Toutes ces questions, l’aliénation.
Et ces ornières dans ma maison.
Le camp du oui, le camp du nom
Et l’étiquette sur mon prénom…
- Pourquoi pas le changer ?
Pour cette foutue fidélité
- Tu vois bien qu’à part toi, personne ne te condamne…
Là est le drame
- La malédiction t’attire autant que ça ?
Je tuerai père et mère pour un bon mot trouvé
- Ils sont morts, déjà
Je le ferai encore !
- Alors, tu déraisonnes, je ne peux rien pour toi
Retourne à ta besogne, j’ai pas besoin de toi
- Tu ne le penses pas
Tu ne me connais pas
- Tu te trompes, là aussi, puisque je t’ai choisi
Je ne cherche aucune aide, tous ces appuis m’ennuient
- On ne vit pas comme ça…
Je me tue à le dire
- Tu as droit au bonheur
Pas tant que les gens pleurent
- Je t’en supplie, renonce
Adieu, j’y vais, je fonce
Je t’aurai prévenu : la corde du pendu n’est qu’un cordon ombilical qu’à ta vie tu trimbales, un p’tit bout de bolduc qui emballe le cadeau que tu n’as pas voulu..