Hé hé hé, je l'ai vu, Fragile(s), ce film de Martin Valente (mon futur époux, rappelez-vous). Je l'ai vu vu vu. Et j'ai aimé aimé aimé.
Fragile(s), c'est l'histoire de destins qui s'entrecroisent. De vies qui n'ont rien à faire ensemble et qui, merci le hasard, finissent par se rejoindre. Un hasard parfois tiré par les cheveux, mais c'est tellement bon qu'on s'en moque.
Tous ces destins sont fragiles, cela va de soi. Il entre dans la vie. Elle a préféré la drogue à son fils. Il tente de rester fidèle à sa femme dans le coma. Elle ne l'aime plus. Il ne réalise que des films qui ne marchent pas. Elle a oublié qu'elle avait un père. Il le suit partout. Elle s'évade pour quelques jours. Il crève de solitude. Elle a un accident et s'en veut. Il est fidèle envers et contre tout.
Des bouts de vie. Des bouts de rien. Des bouts de tout. Des bouts, collés bout à bout, comme sur l'affiche.
Evidemment, j'ai adoré. C'est tendre. C'est touchant. Et c'est drôle. Que demander de plus ?
Ben rien...
My God, comme le destin a été cool avec moi en m'amenant, ce jour de juin 2007, face à ce nom, Martin Valente. Il aurait pu être réalisateur de films d'horreur plein sd'hémoglobine. De films d'auteur soporifiques. Des films documentaires sur la vie des crevettes (quoique ça, ça aurait été le signe suprême - comprendront uniquement "ceusses" qui ont lu la célib'attitude des paresseuses). Mais non, il a fait Fragile(s). Merci destin.
Et ça, c'est le blog de Martin, mon petit alterego masculin, il vaut la peine. Le blog, et l'homme. Bien sûr, il date déjà, le blog, pas l'homme, mais il vaut la peine.