Penser qu'une chose est plus probable qu'une autre ou....comment devenir folle en 1 leçon

Dans l'apprentissage du "dur" métier de thérapeutepeutepeute, je lis parfois des choses qui me rendent, limite....intelligente ?

Exemple, tu vas voir toi aussi tu vas en perdre quelques neurones d'illusion :

" le soir, en fermant les persiennes, vous observez le ciel, vous humez l'air, vous regardez d'où vient le vent et, de cette brève investigation météorologique, vous concluez prudemment : " de 2 choses l'une : demain, il fera beau ou il fera mauvais."

(sic)

Comme vous venez de vous lancer dans une affaire financière de vaste envergure, vous n'êtes pas tranquille. Vous avez quelquefois des insomnies. La nuit, couché dans votre lit, vous supputez interminablement vos chances de succès et, au bout de quelques heures, vous finissez par murmurer : " de 2 choses l'une : demain, je serai riche ou je coucherai sous les ponts".

Parfois, saisi d'angoisse métaphysique devant l'universelle fragilité des choses, vous vous surprenez à penser : "de 2 choses l'une :demain, je serai en vie ou je serai mort.

Proposition d'une vérité indiscutable...." vous avez une chance sur 2 de mourir d'ici demain...."

...

En clair et en résumé, vous faites de la "disjonction exclusive"....

car la probabilité que vous (nous)avez d'être en vie demain matin se mesure; elle sera, par exemple, de 99,99 % si vous avez 40 ans et que vous êtes en bonne santé; de 99,98% si vous en avez 50; de 99,97 % si vous en avez 60....

etc ....etc...

Ces chiffres sont sans doute inexacts, mais ils peuvent être calculés avec précision, bref.

QUoi qu'il en soit, la probabilité que vous soyez encore en vie demain est très largement supérieure aux 50% que sous-entends la "disjonction exclusive".
L'erreur de raisonnement consiste à confondre éventualité et probabilité.

Or...

la première s'exprime en termes d'alternative (oui/non, possible/pas possible) alors que la seconde se mesure.

Tout ça pour dire que l'expression " de deux choses l'une" est pour ainsi dire toujours fausse, et cela pour une raison simple :

dans le réel, il n'y a jamais, sauf exception rarissime, de probabilité à 50/50 !!!

Généralement, l'une des deux choses est un peu plus probable que l'autre. Laquelle, conséquemment, l'est moins.

Où je veux en venir ?

Ne jamais (autant que possible) penser en termes d'alternative, mais plutôt en termes de probabilités.....

Mais où je veux en venir à la fin ?

Ben je sais pas, fais comme moi, cherche...

(note écrite sous l'emprise du soleil)

(découvrir Mathieu Almaric (enfin)rayonnant et entouré de si belles pulpeuses joyeuses  ....ça change, ça (me) change et ça mets tout en jouasse !!

Des bises pleins

Ici la lune, à vous le soleil