Magazine Journal intime
Manques.
Publié le 05 décembre 2007 par Malicelasouris
Le nouveau départ n'est pas si simple, bien sûr que je suis contente de le prendre et je l'espère plein d'espoir, il y aura des cours, des
rencontres, une réintégration professionnelle, un nouveau rythme, des challenges, je vais pouvoir exprimer mes savoir faire et être dans un milieu auquel je prétends depuis des années.
Intellectuellement je ne me fais pas de soucis pour mon avenir, tant professionnel qu'affectif, je sais et sens que tout se décante et l'avenir s'annonce sous de meilleurs augures.
Mais émotionnellement c'est pas ça, je suis à la traine, fatiguée et sujette à de nouvelles crises de boulimie, je ne suis pas sortie du "je ne fais rien, je me frustre, mais je vais bien, je
n'ai pas de crises, mais je reste sur mes peurs" ou "je n'écoute pas mes peurs, j'avance pour m'épanouir, je ne les laisse pas me dominer mais je dois faire avec ma sensibilité et mes
angoisses".
Intellectuellement toujours, je suis intimement convaincue que je suis "en étape" certes depuis longtemps, mais que viendra un nouvel équilibre à un moment qui fera que je pourrais vivre
sereinement et normalement, mais comment celà va s'installer, je ne sais pas, il faut que je continue pour le savoir, mais je souffre et ça gâche, je n'arrive pas à me sentir heureuse.
Ce matin je me suis réveillée avec l'absurde idée que j'allais faire des recherches pour retrouver Sébastien, que tout était possible et que j'allais pouvoir partager cette nouvelle vie
avec lui. Pourquoi est ce que je me fais le mal de rêver à ce qui restera immuable a tout jamais? Le vide est là, douloureux. Je refuse ma peine. J'ai envie de lui parler, de hurler
parce que jamais plus je ne pourrais le faire. Je le sais depuis 5 ans, mais je ne l'accepte pas. Ma joie reste dans le vide. Lui qui a vite cru en moi sans faille ne voit pas ou je suis arrivée
grâce à la force de son amour.
Le bonheur n'a pas de goût sans celui qu'on aime.