Chapi-chapeaux

J’ai toujours adoré les accessoires, et notamment les chapeaux. Il fut même une époque où j’en portais chaque jour : celle où j’avais une photo de BHL à côté de mon bureau et Les Fondements de la Métaphysique des Moeurs dans mon surtout-pas-it bag en permanence. Depuis, j’attends chaque mariage avec impatience pour me rendre au rayon galurins du Bon Marché et repartir avec une merveille assortie au top plié en quatre dans mon sac, comme mon bibi à plumes rouges de l’an dernier. J’aurais pu dormir avec tellement je l’aime.
Alors quand Marie-Claire me sussure le lundi que le racanaillage avec la capeline ou le panama c’est cet été où jamais et qu’on tombe avec Jen sur un stand chapeaux au nouveau marché du bijou fantaisie* le mardi, je vois ça comme un signe. Pas facile de choisir entre tous les modèles, sachant que si on veut pouvoir aller déjeuner au bon restau d’à côté faut qu’on se limite à deux ou trois, rapport à la claque qu’on vient de mettre aux stands colliers du couloir d’à côté, et au système du tout-en-liquide en vigueur dans notre contrée. Repose donc cette capeline bleue seulement assortie à tes maillots de bain, le beige ça va avec tout ; tu ne vas quand même pas te balader en maillot sur le cours Lafayette ? Et le noir ma fille, c’est pas de saison ; c’est pas parce que ça va avec tes futures Birkenstock qu’il faut se laisser aller. Pfff…
Reste maintenant à faire faire d’autres foulards pour la capeline et persuader Mini Jack de porter le paille bleu dans l’avion pour notre retour en France cet été ; je ne peux tout de même pas superposer les deux ou les écraser dans une valise ? Pas facile…

Et vous, vous aimez les chapeaux ?

* 2, Zhanqian Lu, Guangzhou (à proximité de la gare et du parc Liuhua) ; merci Jen !