Ça me répugne

Les propos du cardinal Marc Ouellet en faveur d'une criminalisation de l'avortement m’ont sidérée. J’imagine qu’il se voit devenir pape prochainement et que porter une parure blanche derrière les murs du Vatican lui fait sortir ces âneries dans les médias. Par chance, les politiciens du Québec sont autant outrés que moi par ses déclarations rétrogrades voulant qu’une femme abusée devienne une criminelle en choisissant de ne pas porter l’enfant du viol en elle. Franchement, je n’en reviens pas que le cardinal place sur le même pied le meurtre et l'avortement. Pire, le ouïr discourir que l'Église pourrait s'en occuper de ces enfants non avortés alors que tout le monde sait ce qu’elle a déjà fait avec bon nombre d’orphelins et petits pensionnaires dans les couvents, ça me répugne. Que l’église se le dise une fois pour toute, le débat du droit à la liberté de choix des femmes, ici au Québec, est clos.