Magazine Journal intime

Brimer l’addict

Publié le 20 mai 2010 par Kabotine
Brimer l’addictSi j’étais astrologue, je dirais bien que Mercure rétrograde… Mais comme je ne le suis pas, je dirais bien que Mercure rétrograde. (pour de plus amples informations au sujet de Mercure, se référer à ma copine Audray Gaillard qui en parle le mieux !)
VDM…
Je sature.
Et quand je sature, je change de sac. Direction donc le Printemps Haussmann et son nouvel espace accessoire (enfin, « nouvel », je me comprends, ça fait bien six mois que c’est en place cette histoire là) (et espace « accessoires » je me comprends aussi, il y a de moins en moins de sacs, et de plus en plus de babioles décoratives, lunettes et autres… les beaux sacs restant dans « l’espace luxe ») (bref).
J’arpente les allées scintillantes (on dirait que plus on s’enfonce dans la morosité et la crise et plus les vitrines se parent de bling-bling), et là : déboire ! Rien ne m’attire. J’erre. Reçois un SMS d’une copine qui décommande notre déjeuner, en contacte une autre dans le but avoué d’éviter le déjeuner solitaire, ou le sandwich dans la rue… Pas dispo… Tant pis.
Une série de mails professionnels m’agacent et m’obligent à retourner auprès de mon boulet PC.
Place de la Concorde, un taxi me force le passage, la place est saturée, les flics dans tous les coins, what’s going on ? Un taxi me force le passage pour piler sous mon nez. Par bête vengeance, je touche le pare choc de sa Mercédès noire du mien. Fou de rage le chauffeur jaillit de sa voiture, colle le nez à son pare choc, se jette sur ma voiture et tente d’en ouvrir la portière – close. « Tu m’as raillé ma voiture, hurle-t-il », j’en doute… « on va faire un constat, salope ! » Ma portière reste close, ma vitre aussi, de rage, il crache sur la vitre, très calmement, je note sa plaque d’immatriculation. Le feu passe au vert, il fonce entre les véhicules, il a une course en cours…
Je m’arrête à la première station de lavage : « je voudrais une carte de lavage, oui, la numéro 5 –comme Chanel, ma voiture à besoin de la totale… ». Dix euros cinquante et cinq minutes plus tard, ma voiture resplendit… Je me félicite de ne pas l’avoir fait nettoyer hier. Je rentre à la maison, mon c1t est là, je vais pouvoir m'épancher.

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