Alors, se croyant seuls représentant de leur combat, ils ont pris le flambeau de la cause, et, en artistes engagés, ont voulu représenter en image le combat sanglant qui s’est engagé. Sous leur férule, ils sont des milliers à avoir tout quitté, femme, homme, enfants, chats, chiens, lessive, vaisselle, balai-brosse, pour se joindre à la cause ou au contraire la combattre. Le pays en émoi n’a plus eu le choix: il a fallu se rendre à l’évidence, la guerre civile n’était pas loin… La multiplication des charters vers le Groënland, nouveau pénitentier de la République n’y a pas suffi. Dans chaque famille on se déchire, on s’affronte, et on s’engueule. Le spectre de l’affaire Dreyfus réapparaît. La France est au bord du gouffre et du chaos…
Et voilà. 40 plus tard, la lutte féministe, menée par deux hommes (hum hum) reprend de plus belle. On en vient aux attentats sporadiques, puis carrément à la guerre ouverte. Au niveau sémantique même, cette guerre des sexes vient bouleverser le vocabulaire. Allez donc leur dire ce bon vieil adage anti-Vietnâm: « Faites l’amour, pas la guerre! »
Okay okay j’ai un an de retard, okay cette vidéo a écumé facebook pendant longtemps à l’époque, okay c’est pas tout neuf, okay Department of Eagles n’est déjà plus mais alors plus du tout hype, okay je vous emmerde. J’ai resorti cet album récemment, et ça vaut vraiment le coup de l’écouter en entier. Pour les courageux d’entre vous qui viennent encore nous lire jusqu’au bout des articles, l’un des deux est un Grizzly Bear. Sur ce, je retourne à mon repassage.