degré VIII, XVII
Publié le 21 mai 2010 par Moinillon
Si c'est la
perfection de la douceur d'être calme et tranquille, et de conserver des
sentiments d'amour et d'affection pour la personne qui nous a offensés, même en
sa présence, n'est-ce pas le comble de la fureur de nous emporter et de
manifester notre colère par des paroles et des actions contre celui qui nous a
mortifiés et irrités, lorsque nous sommes seuls, et qu'il est loin de nous
?
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la douceur, qui
triomphe de la colère.» (RU)