Jean Le Gac est un peintre que je viens de découvrir pour la première fois cette semaine au Carré de Baudin, Paris 20°, où sont exposées une partie de son oeuvre ainsi que des oeuvres récentes, inédites, juste sorties de l'atelier de l'artiste.
En rentrant dans la deuxième salle, j'ai me suis sentie Rasséréner. J'ai pressenti un besoin infiniment grand de Jean Le Gac pour la Liberté. Sa manière de créer , son Regard sur l'art, les supports qu'ils utilisent dans l'exposition (principalement de la toile,style toile de jute fine) m'ont à la fois intrigué et fait Sourire. Nul doute que je venais de découvrir un artiste qui avait Révolutionné le monde de l'art.
"L'idée de ce tableau, image dans le tapis, peinture de chiffonnier, m'est venue en me peignant devant ma glace.Les quelques cheveux longs qu'ils me restent sur le crâne en furent sans doute les fils de trame. Coiffeur Madame, Couseur Monsieur !"
Féru de littérature depuis son plus jeune âge, aventurier dans l'âme, il peint , raconte ses livres, ses rêves , les mets en scène. Son Amour pour les aventures et héros de littérature ressortent avec Volupté dans ses oeuvres. Ici le dessin de l'aviation, clin d'oeil pour ma part à St Exupéry, la mise en scène façon film de la pègre , tableaux volés au sol, rajout de texte au fusain à la manière d'un carnet de voyage ...toutes ces oeuvres m'ont plu
Ici le personnage raconte un malheureux accident arrivé...à se demander si ce
n'est pas le peintre qui va lui même tomber.
Photos et textes se mettent en scène.Depuis 1981, Jean Le Gac reproduit avec les techniques traditionnelles, des illustrations bien connues de la littérature populaire. C'est un éternel renouvellement de dédoublement de situations, de personnalité et d'un travail bien recherché auquel se livre l'artiste.
Lors de sa dernière exposition "Relectures" en novembre 2009, Jean Le Gac écrvait ceci en introduction
"Moi, PEINTRE, vacciné de longue date, ce serait drôle qu'après tous les avatars survenus dans le monde de l'art, et suivant ma première impulsion, j'en sois encore à défendre une cause perdue : le dessin. L'avouerai-je, c'est au dessin d'imitation que je pense plus qu'au dessin d'artiste, qu'au griffonnage, gribouillage, gribouillis. Dans le dessin d'imitation j'aime la maîtrise, l'oubli de soi et du style, la concentration qu'il exige, qui dirigent tout mon corps vers ma main. Sans doute dans cette préférence entre le souvenir de mon vieux titre de professeur de dessin, qui me force à aimer ce qui fut : le voir avec la main. [...] J'irai même jusqu'à dire que je ne suis pas peintre. J'ai abandonné définitivement cette idée il y a très longtemps. J'assume un personnage : le " peintre ". Je fais des œuvres pour lui. Je suis sa petite main, rien de plus. Aussi je peux, comme ces derniers temps, pour en rester à notre sujet, dessiner des bibliothèques géantes avec l'intention de cacher sur les rayons un polar, Le peintre a disparu. Entre nous, il n'y a rien dans ce livre au-delà d'un titre de la collection " Le Masque ". Je ne l'ai pas choisi pour son contenu".
L'exposition "Jean Le Gac dans la collection
Un grand Merci à Jean Le Gac pour m'avoir fait passer un délicieux moment et entrevoir des lenDemains plus heureux.
Info EXPO JEAN LE GAC ICI
Bonne fin de semaine à tous