Lendemains en dévers

Publié le 06 décembre 2007 par Stéphanie Le Béchec


Souvent, je cours les ombres de mon silence,

Accrochée aux bribes du souvenir des sens,

Terrée à l’abri sans nuage de mon inconscience…

Ainsi, j’erre en fantôme du présent de la terre,

Rebelle à l’image façonnée des jours austères,

Libre bohème, seule derrière mes paupières…

Parfois, mon âme s’éclaire en pointillés staccato,

D’une lumière bleue d’été qui brûle ma peau,

D’un baiser abandonné, offert à demi mots…

Alors, je saigne encore les larmes de pierre,

Esclave fragile à mon cœur de misère,

Dans l’indifférence des lendemains en dévers…

par Stéphanie Le Béchec