« Le dimanche, en été, on lit sur son transat ».
Dans la série : un livre par jour, en forme toujours, épisode 1. Lu en un jour, mercredi.
Intuitions, je l'ai découvert sur Facebook. Et le résumé m'a scotchée, au point que j'ai voulu le lire de toute urgence. Et je l'ai lu de toute urgence : à peine reçu, directement entamé ; à peine entamé, déjà terminé. Impossible à lâcher !
Le résumé ?
« Depuis son plus jeune âge, Jem voit des nombres flotter au-dessus des personnes qu'elle croise. C'est le jour où sa mère décède qu'elle en comprend la signification : il s'agit de la date de leur mort. Ce don maudit la pousse à se couper du monde. Jusqu'au jour où elle rencontre Spider... Alors qu'ils partent ensemble à la grande roue de Londres, un phénomène étrange se produit : pourquoi tous les passants ont-ils le même nombre au-dessus de la tête ? Pris de panique, Jem et son ami prennent la fuite. Ils seront les seuls survivants de l'attentat qui va suivre, mais aussi les seuls suspects traqués par la police une fois leur identité révélée par les caméras de surveillance. Mais comment Jem peut-elle expliquer au commun des mortels les raisons de sa fugue, et surtout, comment ignorer la terrible vérité qu'elle peut lire en Spider ? »
Comme je me répandais, au bureau, sur l'intérêt que je portais à ce livre, que je voulais lire d'urgence urgence urgence, quelqu'un m'a dit « brrr, c'est sordide ». Ah bon, oui, peut-être un peu, mais pas tant que ça. Passque si Jem (ouf, ici, le résumé me rappelle le prénom, que j'avais bien sûr oublié, j'ai lu l'ouvrage mercredi, ça date déjà) voit clairement la date de la mort des gens, force est de constater que oui, nous portons bien, chacun, telle une épée de Damoclès (même pire, car elle tombera à coup sûr, cette épée), la date de notre mort sur notre tête. Fort heureusement, nous ne les voyons pas, ni pour nous ni pour autrui, sinon la vie deviendrait vite un enfer. Et c'est l'enfer de Jem qui est passionnant. Un enfer dont elle n'a jamais pu parler, jusqu'à ce que Spider surgisse dans sa vie.
J'ignore si je suis la seule lectrice à avoir ressenti cela, mais outre l'histoire, totalement captivante et touchante, ce livre fait réfléchir à l'existence, qui peut basculer du jour au lendemain. A l'enfer que ce serait de connaître la date de notre mort. A la certitude que oui, nous allons mourir. Sordide, comme me disait ma collègue ? Non. Pas du tout. Captivant. Moi, ça m'a captivée. Et touchant. Ça m'a touchée.
Et je n'attends qu'une chose : la suite qui sortira prochainement (bon, ça me saoule grave, cette manie actuelle de ne plus jamais proposer un roman qui a une véritable fin à la fin, cette manie de tout écrire en deux, trois ou quatre épisodes, cette manie de devoir attendre, toujours attendre, mais quand on aime, on en redemande, alors je ferai comme tout le monde : j'attendrai, mais keske ça va être long...)
Voilà donc un livre à dévorer d'une traite, comme un durum plein de sauce à l'ail. Rhaaaa, j'ai faim.
PS : en plus, je trouve la couverture sublime.