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Red Dead Redemption : first play

Publié le 23 mai 2010 par Encreblog
Reçu vendredi et cela faisait longtemps que je n'avais pas fait tourner la bruyante Xbox 360. Mais Red Dead Redemption, c'est le genre de titre qu'on attend et qu'on veut vivre. Parce qu'on sait que les gars de Rockstar ne plaisantent pas avec la qualité. On peut dire que le célèbre studio s'est surpassé. RDR c'est plus qu'un bon jeu. Tout comme avec GTA IV, Rockstar est parvenu à donner forme et vie à un univers complexe et chaleureux.
Tant d'efforts que la comparaison avec Grand Theft Auto ne tient pas longtemps. RDR n'est pas un GTA au Far West, une "skin". C'est bien un titre à part entière. Presque une licence à faire vivre encore et encore.
Parlons de ce qu'on voit tout de suite, dès le jeu lancé. RDR est joli : la lumière du soleil, les couleurs, les détails de la végétation, les nuances du ciel, le réalisme des textures, le bois, la poussière, la classe des personnages. Puis la musique, le bruit des chevaux galopant sur les chemins de terre, le cliquetis des éperons, les voix alentours. Même les joueurs habitués aux jeux graphiquement plus spectaculaires (notamment Uncharted 2) admettront le soin apporté à l'ensemble. Puis vient le mouvement : les allures des chevaux surtout. Bien sûr, tout cela est un peu rigide, mais les défauts ou les limites techniques sont rachetés par la direction artistique.
Le désert n'a jamais été autant peuplé peut-être dans un jeu vidéo. Ici, on se promène plutôt à cheval. Du moins, si l'on veut éviter d'être attaqué par un cougar ou un coyote... De plus, le terrain est grand. A moins de trois heures de jeu, je ne peux m'étaler sur le scénario mais pour l'instant, pas une fausse note et déjà beaucoup de personnages, de dialogues qui montrent, oui encore une fois, que les gars de Rockstar savent ce qu'ils font : de l'humour, des références cinématographiques, un soin apporté à l'écriture, de très bonnes idées, beaucoup de missions, une trame principale qui s'installe de façon cohérente, petit à petit. Le doublage en français a été également très bien réalisé ; c'est rare, il faut féliciter cet aspect.
Red Dead Redemption prend ses distances avec Grand Theft Auto sur un autre point que l'ambiance et l'univers général. Même si l'esprit critique - et même politique (la critique de l'hypocrisie, du racisme, de la soif de pouvoir couvre l'œuvre de Rockstar) est identique, l'époque n'y changeant rien, le héros se trouve dans une situation différente d'un Niko Bellic, par exemple. Certes, le joueur suivra les aventures d'un pantin du gouvernement, mais il sera plutôt invité à se conduire honnêtement pour bénéficier de l'aide de la population. Flinguer à tout va ne conduira pas très loin. Pas plus, apparemment, que de se prendre pour un bandit des grands chemins ou un assassin de l'ombre sauvage. 
Il faudra vous y faire : devenez un bon cowboy. Malgré cela, et si vous y tenez vraiment, vous pourrez emprunter une voie plus obscure, avec un système de prime sur votre tête, d'honneur et de réputation. Mais faudra-t-il assumer que cela vous coûte de l'argent (lequel ne se gagne qu'à la sueur de son front), et surtout que certaines missions secondaires ne vous soient pas confiées. Un aspect à éprouver sur le long terme car l'on peut s'équiper d'un cache-poussière par exemple pour commettre des crimes (un bandana qui couvre le visage). Quoi qu'il en soit l'aventure principale ne vous pousse pas au délit, pas plus que les choix des développeurs, par exemple, en matière de transport. Dans Red Dead Redemption, pas besoin de faire du car... enfin du horse jacking. Une pression sur la flèche du haut (la croix directionnelle du pad) et vous sifflerez votre canasson fidèle n'importe où sur la carte. 
Que dire de bien encore sur ce jeu ? Vous découvrirez la joie de chasser du gibier pour récupérer peau, fourrure, viande... De secourir la veuve, le volé ou le voleur... De jouer au poker dans l'arrière-salle du saloon... De dresser des chevaux sauvages... De ramener le bétail à la ferme... De vaincre en duel des voyous qui vous insulteront à votre passage... De gérer une garde-robe plutôt classe... Bref, tout plein de bonnes choses à découvrir dans ce jeu qui en bouche un coin.
A lire sur l'EncreblogSur GTA IV, la balade des atypiques : http://encreblog.blogspot.com/2009/11/la-balade-des-atypiques.html

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